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La traduction est peut-être - comme l'écrivait Roman Jakobson - la pierre de touche et d'achoppement de toute théorie du langage. Cet ouvrage a été écrit avec l'ambition de jeter un pont entre la linguistique théorique et les réalités pragmatiques de la traduction : cela ne va pas sans remettre en cause bien de fausses évidences, dans l'un comme dans l'autre domaine.
Devenue introuvable, la première édition date d'il y a quarante ans. Cet ouvrage est un traité de linguistique générale reformulée à la lumière des problèmes de la traduction. Il s'est imposé chez les linguistes comme un ouvrage de référence, mais n'avait pas encore auprès des traducteurs et des enseignants la diffusion qu'il mérite : cette édition définitive, revue et corrigée par l'auteur, leur permettra d'avoir accès à ce classique de la traductologie.
Il s'agit donc de montrer, par le biais d'exemples concrets pour la plupart empruntés au passage de l'anglais au français, que la comparaison abstraite entre des segments de phrases d'une langue à l'autre conduit à une impasse (la traduction finit par sembler impossible). À l'inverse, si l'on envisage les conditions concrètes, sociales, de la communication langagière, la traduction apparaît non seulement comme possible, mais comme un aspect capital de l'échange intersubjectif. Si les structures sémantiques sont intransposables d'une langue à l'autre, les messages, eux, peuvent (et doivent) être traduits, parce que le sens n'est jamais prisonnier de ces structures.
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