80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Pur la première fois des chercheurs et des praticiens sont réunis pour réfléchir à plusieurs voix à l'évolution des conduites de deuil lors de la disparition prématurée de foetus ou de nourrissons.
S'attachant à comprendre l'effacement des rituels ou leur transformation dans nos propres sociétés, leurs considérations ont porté tout à la fois sur les traitements pratiques et symboliques appliqués jadis et ailleurs, et sur l'émergence de cette mortalité comme catégorie spécifique en démographie et en droit. Ces morts, qui peuvent survenir pendant la gestation ou juste après la naissance, tendent-elles aujourd'hui à se rejoindre dans l'inacceptable et l'indicible alors qu'un ensemble de paroles, de gestes et d'actes permettrait de rendre pensable et visible ce malheur ? Les regards nuancés des ethnologues, des historiens, des juristes, des psychanalystes, des médecins viennent éclairer et enrichir l'analyse des problématiques propres à chaque discipline.
Une telle lecture plurielle, argumentée et inédite par son ouverture, a permis que se fassent jour les difficultés grandissantes rencontrées par ceux qui soignent et la grande souffrance des familles qui demandent une reconnaissance symbolique de leur statut de parents d'enfants décédés. Dans nos sociétés occidentales contemporaines, la mort du foetus ou du nourrisson quittera-t-elle alors le domaine de l'innommable pour donner à penser, à dire, à partager ?
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