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Florence

Couverture du livre « Florence » de Maël Gentgen aux éditions L'echappee Belle
Résumé:

Florence est une ville que l'on cueille du bout des doigts comme une fleur fragile. C'est l'endroit de tous mes rêves que j'ai voulu raconter en un poème. Ce recueil est une balade dans cette cité aux mille trésors, un guide de voyage peut-être, en tout cas un texte qui résonne comme une... Voir plus

Florence est une ville que l'on cueille du bout des doigts comme une fleur fragile. C'est l'endroit de tous mes rêves que j'ai voulu raconter en un poème. Ce recueil est une balade dans cette cité aux mille trésors, un guide de voyage peut-être, en tout cas un texte qui résonne comme une invitation à aller vous perdre dans les galeries d'art à ciel ouvert de la belle Florence.
« Je serais cosmonaute. » Un mouvement de stylo dessine parfois une route vers les étoiles. C'est ce que le jeune écrivain belge né en 1987, Maël Gentgen, doit se dire, lui qui enfant rêvait de se percher sur l'extrémité du croissant de lune. Du ciel de l'enfance est né un imaginaire de voyage. Et quand, en fouillant dans une vieille malle rongée par l'oubli, il découvre un recueil de poèmes écrits par son père, c'est la révélation : la poésie était la voie à suivre. L'adolescence charria avec elle son lot de découvertes, tels les Tristan Tzara, Aimé Césaire ou encore Merleau Ponty, qui offrirent à Maël Gentgen le goût de l'image surréaliste pour le premier, l'exotisme pour le second et une esthétique philosophique pour le dernier. De ces lectures naquirent ses premiers écrits dont l'empreinte dadaïste est prégnante. Durant ses études à Nancy, Maël Gentgen explore d'autres horizons : une poétique caribéenne au goût de mangue surréaliste, le romantisme glacial de la poésie scandinave et la concision sublime des haïkus en fleurs japonais. De ce pot-pourri de rencontres, naîtra son propre style, sa propre esthétique poétique qu'il travaille depuis son recueil Semences de sel. Un style où les questions philosophiques de la trace et du visible ou de l'invisible viennent se greffer, en filigrane, dans l'encre de ses mots et dont les parfums offrent des tons à la fois musqués de romantisme, fruités d'exotisme et acidulés pour ce surréalisme toujours présent, mais adouci, comme un bonbon pour enfants. Le sang bleu des méduses est une piqûre poétique, où le venin s'insinue à la cadence des mots, jusqu'au paroxysme de l'amour du verbe.

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