Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Le 19 août 1944, à Paris, le " commandant " Roger Stéphane, jeune journaliste, juif, résistant, homosexuel, fou de littérature, se fait un nom lors de la prise de l'Hôtel de Ville.
Soixante ans plus tard et dix ans après son suicide, voici enfin la version intégrale, non expurgée, de son journal où il chronique, de l'été 1944 au printemps 1947, la fin de l'Occupation, l'ouverture des camps, les convulsions de l'épuration, la montée du communisme. Et où il se révèle un observateur sans égal de l'après-guerre. Car c'est d'abord en écrivain que ce spectateur engagé hante les cabinets ministériels, assiste au procès Pétain, croise Guitry à Drancy, rejoint Malraux sur le front d'Alsace, rencontre Violet Trefusis, Arthur Koestler, Cyril Connoly à Londres, arpente Saint-Germain-des-Prés en compagnie de Cocteau, Jouhandeau, Genet, Aragon, Vailland, Sartre, Mauriac.
Choses vues, portraits, ou entretiens, Roger Stéphane s'impose ici par le style comme le mémorialiste exemplaire de toute une époque paradoxale, de toute une génération singulière. Un témoignage pour l'histoire, une leçon de littérature, un livre culte.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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