Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Il y a des textes poétiques dont la parole ne cède sur rien. Ils s'accordent au mouvement intime de la vie, et à la vigilance face à ses moments les plus dramatiques du fait qu'ils revoient au plus vif de ce qui est vécu. Ils cherchent d'une manière quasi désespérée à faire advenir une vérité de l'intérieur même de l'expérience poétique qui les aura motivés, vérité indissociable du sens immanent révélé par les sensations et les émotions, pour les conduire à l'expression. Fils (Hilos) de Chantal Maillard s'inscrit dans un tel horizon et relève d'une telle exigence. Si ce livre se rapporte à un événement personnel vécu en sa durée, il n'est en rien un livre rivé sur la circonstance à l'origine de son motif, ou du moins pas de la manière à laquelle, le sachant, nous pourrions nous attendre. Son langage poétique est fait d'étonnement et d'attention, comme de subversion de la langue, de sa syntaxe, d'une parole tenue au plus près de la vie, en ses moments les plus intenses et les plus critiques. La poésie de Chantal Maillard, il y a lieu d'insister, se refuse depuis ses tous premiers écrits à quelque complaisance que ce soit. Elle ne s'autorise aucune facilité, et se risque jusqu'aux limites d'une interrogation ne cessant de creuser au sein de la langue même l'expérience vécue, ses moments les plus obscurs, ceux qui s'éprouvent dans la difficulté de les porter à la parole.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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