"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ce texte est la longue lettre d'adieu d'un homme parvenu aux portes de la vieillesse à sa mère disparue près d'un demi-siècle plus tôt.
Veuve de guerre « blessée pour la vie », elle a donné à son fils le prénom de son cher époux ( « Quels liens singuliers s'étaient noués entre nous après la mort du père ! » ). Bourgeoise éduquée et bienveillante, elle élève ses enfants avec dévouement, entre le jardin merveilleux de la grande maison à la campagne et le triste appartement lyonnais - et voue un amour viscéral, excessif, étouffant à celui-là, la chair de sa chair, qui pourtant, aux pires moments de jalousie même, ne lui en tient nullement rancune. Car il n'a pas cessé de croire, depuis la petite enfance jusqu'à la mort de cette figure vénérée aux premiers jours de la seconde guerre, qu'il est un « double minuscule de sa personne ». Ce portrait plein de tendresse filiale, cet hommage délicat renoue avec des motifs chers à l'auteur de La terre et la guerre, des mouettes sur la Saône et surtout d'Élisa. Récit intime d'une vie sans éclat, il est également un témoignage ému sur un milieu et une époque à jamais disparus.
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