Des idées de lecture pour ce début d'année !
Je n'ai connu qu'une seule ographie sur le buffet de la salle à nger de mes parents. Pendant 40 ans. centre de la photographie, mes parents mes soeurs endimanchés, assis au pied 'un cerisier. C'était au retour de la déportation" ma mère. Le sourire timide de mes parents laissait deviner la fragilité du bonheur affiché. Bien plus tard, une photographie d'identité glissée dans un coin du cadre par sa main bienveillante devait rappeler que j'étais née "après", et par delà cette cellule familiale soudée par un vécu commun douloureux. Cette anecdote est à elle seule, symptomatique des non dits qu'un traumatisme tel la guerre peut laisser s'installer dans une famille. Voilà près de soixante ans que la seconde guerre mondiale est terminée et on n'en finit pas de voir ici et là oeuvrer, se créer des associations d'anciens résistants, militaires, déportés, Malgré nous... Aujourd'hui, ce sont leurs enfants qui prennent la relève. C'est bien là le signe que les dommages se transmettent aux generations suivantes qui se sentent investies -à défaut d'une mission- au moins d'un devoir de "souvenir". Elles sont soucieuses de rappeler ce qui s'est passé, mais aussi d'être reconnues dans leur souffrance.
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Des idées de lecture pour ce début d'année !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."