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Fidel Castro ; l'éternel révolté

Couverture du livre « Fidel Castro ; l'éternel révolté » de Pierre Vayssiere aux éditions Payot
  • Date de parution :
  • Editeur : Payot
  • EAN : 9782228906166
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Véritable mythe vivant, encensé dès la révolution cubaine de 1959 par la presse démocrate américaine puis par la gauche française, « dinosaure » de la politique internationale réticent à tirer sa révérence après un demi-siècle de pouvoir et à abandonner le communsime malgré l'effondrement du... Voir plus

Véritable mythe vivant, encensé dès la révolution cubaine de 1959 par la presse démocrate américaine puis par la gauche française, « dinosaure » de la politique internationale réticent à tirer sa révérence après un demi-siècle de pouvoir et à abandonner le communsime malgré l'effondrement du bloc soviétique, Fidel Castro (1926 - ) a toujours fasciné ou agacé Mais qui est-il vraiment ? Les organisations des droits de l'homme dénoncent les dérives autoritaires d'un homme au pouvoir absolu qui a muselé la liberté de la presse et toutes les libertés individuelles. Pour Pierre Vayssière, premier historien français à faire le bilan critique des années Castro, le caudillo d'aujourd'hui est resté l'enfant rebelle de Birán, animé par le même esprit de révolte. Éternel écorché vif, fils illégitime d'un propriétaire terrien riche mais analphabète, il refusa d'abord l'ordre familial avant de refuser l'ordre social. De l'activiste universitaire au chef de la guérilla, de l'icône révolutionnaire au Maître de Cuba, Castro se définit dans cette posture existentielle du défi, du rejet de l'ordre établi. Forcé dès sa prise de pouvoir de se rapprocher du parti communiste, puis de l'URSS, il s'est lancé dans une nationalisation à outrance de l'industrie et de l'agriculture, et s'est fixé une tâche prométhéenne : s'opposer à l'Empire américain - une guerre à mort qui donna un sens à sa vie - et diffuser sa révolution à travers le vaste « tiers-monde », en Amérique latine comme en Afrique.
Orateur populiste, redoutable manipulateur d'opinion, grand séducteur de femmes, « El Comandante » incarne encore à Cuba comme en Amérique latine le leader providentiel qui inspire une confiance aveugle, même si son image y est un peu écornée. Son bilan reste cependant globalement négatif malgré quelques réussites incontestables dans les domaines de la santé et de l'éducation : il laisse un pays exsangue, un des plus pauvres de la planète, marqué par un recul récent des conquêtes sociales, une montée inquiétante des inégalités, une économie qui tourne au ralenti malgré le tourisme massif et une mutation industrielle ratée.

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