Les arbres donnent des feuilles aussi variées que leurs espèces, et les forêts sont les étendues de leurs silhouettes dans lesquelles nous puisons tant de ressources ! Kydal a recueilli ces végétaux pour entretenir des pensées, réunir des feuillus, et en extraire la moelle. L'auteur a lié un peu de substances à des poèmes afin d'envoyer des respirations, comme un souffle issu de leurs vacuoles, des motifs nervurés dans lesquels se reporte la sève. Il y a dans ces pages, un peu de la trame, un air qui ventile des effluves, des organismes, de l'écorce, de la chimie minérale qui émettent leurs codifications dans nos bronchioles humaines.
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