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Des femmes poètes de la Belle Époque, rien ou presque ne subsiste dans la mémoire commune. Quelques noms surnagent au mieux : celui d'Anna de Noailles, et, depuis peu, ceux de Renée Vivien ou de Lucie Delarue-Mardrus. À en croire les histoires littéraires, même récentes, bien rares sont celles qui méritent de passer à la postérité.
Le présent volume se propose de prendre à rebours une telle situation à travers l'analyse de cas précis. La première partie, intitulée « transmission(s) », cherche à montrer que le legs que ces poétesses ont laissé est non seulement substantiel, mais encore parfaitement actuel. Les raisons de son oblitération sont examinées dans une seconde partie, « réception(s) », laquelle met au jour les mécanismes de l'effacement mis en oeuvre tant du vivant de ces femmes qu'après leur disparition.
L'ensemble du volume se présente ainsi comme un plaidoyer pour une prise en compte plus juste et plus savante des femmes poètes du temps, et plus généralement pour leurs contemporaines, dans quelque genre qu'elles aient pu s'illustrer.
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