80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Que sont devenus et que vivent les prêtres qui se sont mariés dans les années 70 ? Le nombre important de prêtres qui, dans ces années-là, ont choisi cet itinéraire, ne peut être assimilé à un incident de parcours, encore moins à une addition de cas individuels que certains auraient voulus pathologiques.
On peut parler d'événement qui s'inscrit à un moment de notre histoire individuelle et collective où, à la fois, des influences humaines et religieuses ont permis à des hommes et des femmes de conviction de franchir l'interdit qui était et demeure encore la règle canonique de l'Eglise catholique.
Vingt ou trente ans plus tard, une centaine d'entre eux, tous femmes et prêtres mariés, répondent sans tricherie et sans complaisance aux questions qu'on leur a posées.
Ils ne plaident pas, ils ne polémiquent pas, ils ne prétendent pas parler au nom des autres, ils témoignent de ce qu'ils sont, de ce qu'ils vivent. Ils ne dissimulent pas que le parcours a été difficile mais ils sont en fin de compte heureux d'avoir fait ce choix. Ils disent pourquoi.
Ce n'est pas sans raison que, quelque temps avant sa mort (juillet 1978), l'évêque d'Orléans, Guy Riobé, avait dit à quelques-uns de ces prêtres, demeurés ses amis : "Il faut tenir ! Il faudra bien qu'un jour l'Eglise reconnaisse la richesse de vos vies et que vous sortiez du silence".
Voici venu le temps de la sortie du silence.
La parole est là, sans apprêt, simplement énoncée. Qui pourrait refuser de l'entendre ?
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