80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Le monde du cheval était, par tradition, masculin.
Aujourd'hui, les femmes représentent les trois quarts des licenciés de la Fédération française d'équitation. L'étude de cette féminisation en aborde les aspects quantitatifs et qualitatifs, appréhendant ce phénomène comme l'indice de transformations profondes mais également comme un processus engendrant lui-même des transformations. Elle s'attache à une triple inscription thématique : les études sur les femmes, la sociologie du sport et l'anthropologie de la domestication animale.
Amorcée à la fin du XIXe siècle, la féminisation des sports et des loisirs équestres débute par une révolution culturelle : le passage de la monte en amazone à la monte à califourchon. Bien que majoritaires de nos jours, les femmes ne sont pas présentes de façon homogène dans tous les domaines des activités équestres. L'observation des cavaliers " en selle " et " à côté du cheval " révèle une female attitude caractérisée notamment par la dimension sentimentale donnée à la relation à l'animal.
Stimulée par la marchandisation des loisirs équestres, la diffusion des comportements féminins dans la culture équestre tend à rapprocher le statut du cheval de celui d'animal de compagnie, ce qui risque de compromettre son usage à plus ou moins long terme. Par ailleurs, la forme actuelle de l'équitation, en favorisant les attitudes maternantes et oblatives, contribue à la reproduction des schémas qui assignent les femmes à la sphère domestique et à l'" élevage " des enfants.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année