"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Femme nue, femme noire, vêtue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté... Ces vers ne font pas partie de mon arsenal linguistique. Vous verrez : mes mots à moi tressautent et cliquettent comme des chaînes. Des mots qui détonnent, déglinguent, dévissent, culbutent, dissèquent, torturent ! Des mots qui fessent, giflent, cassent et broient ! Que celui qui se sent mal à l'aise passe sa route... Parce que ici, il n'y aura pas de soutiens-gorge en dentelle, de bas résille, de petites culottes en soie à prix excessif, de parfum de rose ou de gardénia, et encore moins ces approches rituelles de la femme fatale, empruntées aux films ou à la télévision. »
Une fable violente, sensuelle et provocante sur l'Afrique noire, partagée entre révolte et résignation. De débauche en libertinage, ce premier roman érotique de Calixthe Beyala conjugue l'originalité, la force et l'humour de l'auteur des Honneurs perdus.
Voilà un livre que j’ai choisi pour sa couverture (et son auteur que je trouve assez agréable) et qui se révèle être, oh surprise, un livre érotique.
Irène Fofo, une jeune femme à peine sortie de l’enfance a deux passions : la kleptomanie et le sexe.
D’une belle plume, Calixthe Beyala nous entraîne au cœur d’un bidonville africain où règnent la misère, la violence et la dépravation.
Mais à travers ce tableau pessimiste pointe tout l’amour que l’auteur porte à l’Afrique et aux africains.
Un livre auquel je ne m’attendais pas du tout mais que j’ai lu d’une traite et plutôt bien aimé.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !