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Fatty, le premier roi d'Hollywood

Couverture du livre « Fatty, le premier roi d'Hollywood » de Nadar et Julien Frey aux éditions Futuropolis
Résumé:

Los Angeles. Septembre 1921. Acteur et réalisateur, Roscoe Arbuckle, dit "Fatty", est au sommet de sa gloire. Plus connu que Charlie Chaplin et Buster Keaton réunis, il est le premier acteur à gagner un million de dollars par an. Mais l'Amérique puritaine souhaite moraliser Hollywood et voit... Voir plus

Los Angeles. Septembre 1921. Acteur et réalisateur, Roscoe Arbuckle, dit "Fatty", est au sommet de sa gloire. Plus connu que Charlie Chaplin et Buster Keaton réunis, il est le premier acteur à gagner un million de dollars par an. Mais l'Amérique puritaine souhaite moraliser Hollywood et voit d'un très mauvais oeil la vie "de débauche" de Roscoe. Dans quelques jours, la fête qu'il a organisée va virer au drame et le plonger au coeur du premier grand scandale hollywoodien... Les studios, les ligues de vertu, les tabloïds, et toute l'Amérique se lieront contre lui. Mais Roscoe pourra toujours compter sur son ami Buster Keaton.

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Avis (2)

  • Cinéphile, j’avoue peu connaître cette période américaine dans ce domaine. Dans les années 20, on sait l’Amérique puritaine et surtout mère de cette ère prohibitive… qui finalement ne s’arrêtait pas qu’à l’alcool.

    Julien Frey nous parle de Roscoe Arbuckle, dixit « Fatty », acteur et...
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    Cinéphile, j’avoue peu connaître cette période américaine dans ce domaine. Dans les années 20, on sait l’Amérique puritaine et surtout mère de cette ère prohibitive… qui finalement ne s’arrêtait pas qu’à l’alcool.

    Julien Frey nous parle de Roscoe Arbuckle, dixit « Fatty », acteur et réalisateur, qui a lancé d’autres personnalités telles Chaplin ou encore Keaton. Je découvre ce personnage qui pourtant a fait la gloire du cinéma à l’époque jusqu’à un drame qui fera de lui, l’homme à abattre au cinéma Hollywoodien.

    Un récit touchant avec quelques pointes d’humour et une intensité narrative qui nous surprend et nous happe sur ce destin brisé !

    Le dessin de Nadar retranscrit parfaitement l’ambiance de l’époque en livrant des personnages caractérisés, attachants pour certains, antipathiques pour d’autres.

    Faire rire, un don qui n’est pas donné à tout le monde, et ça Fatty le faisait avec brio devant et derrière la caméra! Pionnier du cinéma comique US, cet album est un bel hommage permettant de découvrir un artiste finalement méconnu et sûrement incompris.

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  • Quand on parle cinéma muet américain, les premières images qui viennent à l'esprit sont celle de Charlie Chaplin. Mais il est un autre de ces acteurs qui est tombé dans l’oubli, surtout de ce côté-ci de l’Atlantique.

    Son nom Roscoe Arbuckle, dit Fatty. Un colosse qui, avec son jeu et ses...
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    Quand on parle cinéma muet américain, les premières images qui viennent à l'esprit sont celle de Charlie Chaplin. Mais il est un autre de ces acteurs qui est tombé dans l’oubli, surtout de ce côté-ci de l’Atlantique.

    Son nom Roscoe Arbuckle, dit Fatty. Un colosse qui, avec son jeu et ses mimiques, faisait rire aux éclats. Son style, des gags burlesques, il faut le reconnaître, pas très fins et carrément misogynes. À la fois acteur et réalisateur, c’est lui qui va lancer, celui qui deviendra son fidèle ami, l’homme qui ne rit pas, Buster Keaton.

    Tout réussit à Fatty, puisqu’il devient, en 1919, le premier acteur à signer, avec la Paramount, un contrat dépassant le million de dollars. Mais tout succès a son revers de la médaille. L’acteur ne plaît pas à tout le monde dans le milieu du cinéma à Hollywood. En 1921, lors d’une soirée de débauche dans un grand hôtel de San Francisco, il est accusé d’avoir violé et tué une jeune actrice.

    Trois procès plus tard, Roscoe Arbuckle, finalement ruiné, sera déclaré non coupable mais les portes du cinéma resteront désormais fermées pour lui, malgré le soutien inconditionnel de Buster Keaton.

    C’est à la suite de ce scandale qu’un avocat du nom de William Hays va édicter les premières règles, qui dorénavant régiront le cinéma américain. Il mettra en place, à partir de 1934 et jusqu’en 1966, un "code de la censure". Les réalisateurs et les producteurs devront s’y conformer et s’auto-censurer, en bannissant de la vue certaines parties du corps féminin, tel le nombril.

    C’est une très intéressante plongée dans le cinéma américain et les débuts de la presse tabloïd, que nous font faire Julien Frey (scénario) et Nadar (dessin) les auteurs de l’excellent "L’œil du STO". Cette fois, ils ont mis de la couleur dans cette histoire pour parler de cinéma en noir et blanc.

    On dévore ce documentaire sur Hollywood et ses dérives puritaines, qui ont la dent dure, aujourd’hui encore. En effet, la violence a droit de cité, les réalisateurs en usent et en abusent, alors qu’une femme pendant une scène de sexe oublie toujours de dégrafer son soutien-gorge !

    Un très bel album sur fond d'amitié et de fidélité.

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