80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Pourquoi des vies si divergentes de deux gamins rigoureusement semblables ? Je l'ignore. Et je ne vais pas me lancer dans de la psychologie à deux sous, pour tenter de l'expliquer. Ce qui est certain, ce que j'affirme, c'était notre ressemblance. À tel point que, pensant à ces temps lointains, il me vient spontanément à l'esprit quelques vers d'Alfred de Musset : «Comme j'allais avoir quinze ans Je marchais un jour, à pas lents Dans un bois, sur une bruyère. Au pied d'un arbre vint s'asseoir Un jeune homme vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.» » Albert Géron et Pierre Germain sont deux amis d'enfance dont les chemins se sont séparés après la Grande Guerre. L'un, marié, a suivi une voie traditionnelle ; l'autre, célibataire, s'est isolé dans la solitude et est devenu avec le temps misanthrope. Fatras de vies romance ainsi la vie de cet ami anticonformiste, de sa jeunesse à ses aventures, puis son entrée dans le certain âge, où la solitude s'est révélée être une compagne bien plaisante. Tantôt coup de poing, tantôt touchant, ce roman de société porte un regard à la fois historique et personnel sur les années qui ont suivi la guerre à travers les yeux d'un personnage peu commun !
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