Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Faithless t.1 ; l'épreuve de la Tour

Couverture du livre « Faithless t.1 ; l'épreuve de la Tour » de E.D. Fischerman aux éditions Sydney Laurent
Résumé:

.

Donner votre avis

Avis (1)

  • Retrouvez d'autres chroniques sur mon blog : https://lesfantasydamanda.wordpress.com

    --- Un titre très éloigné de mes habitudes ---

    Est-ce que j’ai pris un risque en acceptant le premier volet de Faithless en service de presse ? C’est certain ! Pourtant, j’ai voulu tenter l’aventure. Je...
    Voir plus

    Retrouvez d'autres chroniques sur mon blog : https://lesfantasydamanda.wordpress.com

    --- Un titre très éloigné de mes habitudes ---

    Est-ce que j’ai pris un risque en acceptant le premier volet de Faithless en service de presse ? C’est certain ! Pourtant, j’ai voulu tenter l’aventure. Je remercie donc E. D. Fischerman pour l’envoi de son roman. Même si je sais d’ores et déjà que je ne poursuivrai pas la saga, je reconnais volontiers son originalité et la qualité de ses illustrations.

    Mais avant de développer mon avis, je tiens à préciser qu’il s’agit d’une série auto-éditée qui devrait compter 9 tomes au total. Toutefois, si L’Épreuve de la Tour ne trouve pas son public, la suite ne sera probablement pas publiée. Vous voilà prévenus !

    --- Une histoire de caractère ? ---

    Faithless, c’est une série complètement déjantée qui détourne les codes de l’heroic fantasy. Dans cette histoire, le plus grand magicien que le monde ait connu n’a plus toute sa tête et les héros n’en ont que le titre. L’intrigue est également pleine de détours improbables. Il y a bien une quête, mais celle-ci ne cesse de passer au second plan puisque les personnages se tirent constamment dans les pattes. On se demande même comment ils parviennent à avancer.

    Malheureusement, la sauce n’a pas pris avec moi, car je suis assez hermétique à ce genre de procédés qui place l’humour au centre de tout. L’auteur ne se prend pas au sérieux, même lorsqu’il aborde des thématiques, disons, sensibles comme le viol. Pas ma came, en somme !

    --- Quand ça part dans tous les sens ---

    E. D. Fischerman refuse de prendre son lecteur par la main. Pire encore, il s’amuse à le perdre ; il change de point de vue quand ça lui chante, revient dans le passé sans prévenir et se lance dans des dialogues interminables dont on perd rapidement le fil. Le suivre s’apparente donc à un défi que je me suis lassée de relever, encore et encore.

    Outre la difficulté que cela représente, je n’ai pas adhéré à ce flot constant d’action, de répliques bien senties et d’événements rocambolesques. On n’a jamais le temps de se poser pour bien comprendre le déroulé de l’intrigue. De même, approfondir l’univers, creuser les personnages et développer le scénario ne constituent pas de réelles priorités. Selon moi, l’auteur préfère survoler son histoire plutôt que de la raconter, afin de favoriser le dynamisme propre à l’humour.

    En fait, dans ce roman, TOUT est sujet à l’humour, même les passages les plus obscènes. À ce sujet, je préfère vous avertir : le récit comporte certaines scènes de sexe particulièrement explicites. Il est donc réservé aux adultes.

    --- Des personnages truculents ---

    C’est le moins que l’on puisse dire ! Véritables caricatures, ils sont excessifs dans leurs sentiments et peuvent changer d’avis d’une seconde à l’autre. J’avais l’impression d’avoir affaire à des enfants tant l’auteur grossit leurs traits de caractère.

    Pourtant, j’aime l’idée d’un héros dont la santé mentale vacille à cause de ses vies antérieures, mais son personnage est malheureusement tourné en dérision. Encore une fois, il n’est pas question de sérieux dans cette histoire…

    Bref, comme aucun des protagonistes n’est réellement crédible, je n’ai ressenti nul attachement à leur encontre. J’irai même plus loin en disant qu’ils n’ont pas éveillé d’intérêt en moi.

    --- Et l’univers dans tout ça ? ---

    C’est bien le seul aspect du récit qui reste dans les clous, et heureusement en un sens. Il y a suffisamment à faire avec l’intrigue dont on peine à définir les contours et les héros à la trop forte personnalité pour nous séduire.

    De type médiéval, le monde imaginé par E. D. Fischerman abrite toutes sortes de créatures imaginaires bien connues comme les goules et les dragons. Un point de repère que j’ai malgré tout apprécié dans cette expérience de lecture qui n’a pas su me convaincre…

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.