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L'Europe est à nouveau hantée par des fantômes. Si le spectre du communisme évoqué par Marx et Engels dans leur propre manifeste semble loin, les prophéties actuelles nous parlent d'autres menaces :
Le retour des nationalismes et de la xénophobie, voire du fascisme, le choc des civilisations, l'implosion des rapports sociaux dans la violence d'une société soumise à l'idéologie ultralibérale, le déclin économique et culturel irrémédiable de l'Europe dans un monde qui s'est tourné vers l'Asie...
Qu'elles soient justes ou non, pessimistes ou simplement réalistes, ces visions de l'avenir expriment une angoisse profonde des peuples et leur défiance croissante envers les institutions démocratiques traditionnelles (élections, partis, syndicats...), perçues comme impuissantes ou, pire encore, indifférentes. Le niveau élevé de l'abstention suffit à témoigner de ce discrédit et conduit à se demander si on n'assistera pas dans les vingt prochaines années à un crépuscule du modèle démocratique précisément là où il est né, au coeur de la « vieille Europe ».
L'ambition de ce manifeste est double. Premièrement, nous voulons dénoncer la confiscation des pouvoirs par les professionnels de la politique aussi bien que l'apathie généralisée des citoyens face à ce phénomène. Deuxièmement, nous voulons contribuer à explorer de nouveaux chemins pour revivifier la démocratie dans notre pays. Il y a en effet urgence à casser ces mécanismes politiques, socioéconomiques ou culturels qui contribuent à bloquer la société et à désespérer les individus et les groupes qui souhaitent la transformer.
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