"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'institutionnalisation de l'histoire de l'art, entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle, induit une plus grande implication de ses praticiens dans la vie des Etats. Universitaires ou conservateurs de musée sont pris dans une compétition entre nations européennes, qui se joue tant sur le plan géopolitique que sur celui des productions symboliques. L'art ancien, conçu alors comme le témoignage de l'authenticité et de la grandeur de la tradition nationale, fait l'objet d'un puissant investissement identitaire.
Les historiens de l'art se donnent pour tâche d'en définir la spécificité et contribuent fortement à la création de communautés imaginées. Cet ouvrage reconstitue et met en perspective les débats franco-allemands du tournant des XIXe et XXe siècles sur l'appartenance nationale du gothique et de la Renaissance. En 'questionnant les modalités de l'écriture d'une histoire de l'art comme récit historique de l'art national, Michela Passim dégage la dimension intrinsèquement politique d'une discipline qui étudie, classe, " raconte " - et donc construit - le patrimoine.
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