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En Roumanie, les musiciens professionnels tsiganes animent divers événements publics : mariages, baptêmes, enterrements, soirées de restaurants, rassemblements politiques... Parmi les compétences requises, ils citent fréquemment la ruse, la malice ou encore la diplomatie. Certains adoptent une position plus tranchée, affirmant que la musique jouée n'acquiert de réelle qualité que par cette capacité d'insinuation et d'adaptation. Quel rapport peut-il y avoir entre la négociation, le marchandage, la politique villageoise quotidienne, et les affects variés que suscite la (bonne) musique ? Est-ce parce qu'ils sont professionnels que les musiciens portent ce regard sur leur activité, ou parce qu'étant Tsiganes, un stéréotype bien connu leur attribue, de toute façon, un talent inné pour la ruse et la débrouillardise ? Comment les notions classiques de structure, ornement, mélodie et variante s'accommodent-elles de cette pratique où musiciens et auditeurs placent, au centre de leurs préoccupations, l'efficacité émotionnelle ?
Pour répondre à ces questions, l'auteur croise enquête ethnographique et analyse musicale, à partir d'un petit village tsigane - Zece Prajini - où les musiciens professionnels sont particulièrement actifs... et bavards. Le texte est prolongé par un corpus important de documents audiovisuels et de clés d'écoute interactives, présentés sur un dvd encarté.
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