"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
De gré ou de force, l'humanité entrera dans une nouvelle èreEnfin, Koïos va pouvoir devenir le maître de Kayenn, la planète sur laquelle il a jeté son dévolu après avoir quitté la terre à bord du vaisseau spatial Glory. Le projet Arès est en cours. Bientôt, la forêt, empoisonnée par la mémoire liquide, sera totalement sous son contrôle, et Kayenn deviendra son nouveau corps. La cité autour de l'épave du vaisseau, symbole des années d'infortune, pourra enfin disparaitre. Car Koïos est sur le point d'emmener l'humanité vers une nouvelle ère. Sonntag, son double, « corrompu » par sa nature humaine, a été sacrifié pour son grand projet. Il ne reste désormais plus personne pour l'empêcher d'accomplir sa destinée. À moins que... ?Découvrez la conclusion de cette trilogie de SF aussi mystérieuse qu'ambitieuse, qui lorgne vers les dernières grandes réussites du genre comme Avatar ou Interstellar.
Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net
Il m’aura fallu lire deux fois ce troisième tome pour, finalement, ne pas savoir trop quoi en penser… En effet, après la première lecture j’étais quand même très déçu. Il faut dire que ma mémoire de poisson rouge ne m’avait pas aidé. Je n’avais qu’un vague souvenir de l’intrigue pourtant chroniquée (pour le tome 2 en tout cas) ici même il y a moins d’un an. Résultat, je trouvais que tout allait trop vite et que, au final, ça sentait un peu le tome de conclusion un brin bâclé. Et puis, conscience professionnelle du chroniqueur amateur oblige, j’ai relu les deux premiers tomes puis, une seconde fois en 3 jours, ce troisième et dernier album de la trilogie.
Cette deuxième lecture s’est clairement mieux passée que la première. L’histoire, après avoir atteint son apogée critique à la fin du deuxième tome, se conclut d’une manière somme toute assez attendue mais pas spécialement bâclée comme je l’avais précédemment ressentie. Le dessin de Stalner étant toujours d’aussi bonne facture (je ne vais pas vous remettre ce que j’en disais dans ma précédente chronique parce sinon ça va commencer à se voir…) le tout est plutôt agréable à lire.
Mais bon… Je reste quand même sur ma faim car le scénario me paraît un peu trop alambiqué. Ces histoires de personnages à la double ou triple personnalité ça ne me convainc pas plus que ça. Cédric Simon, le scénariste, finit par nous perdre dans les méandres de la pensée de Koïos dont il a fait son narrateur dans les deux premiers tomes (et quasiment tout celui-ci) pour finir par en changer (de narrateur… vous voyez que c’est compliqué…) en utilisant une forme de phylactère un peu différente afin de nous servir les pensées de Kayenn (l’entité planète). J’ai juste l’impression que ce qui était clair et évident pour lui l’était beaucoup moins pour le lecteur. Tout cela est bien dommage car entre le sujet carrément intéressant et un dessinateur de grand talent, il y avait certainement moyen de faire mieux.
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