"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Et si le vainqueur entre la machine et la nature, c'était l'Homme ?Luz, Sara et Sonntag se sont mis à l'abri. Ils ne peuvent plus retourner au village et décident de s'avancer dans la forêt. Des ombres les ont suivis car les fugitifs représentent de dangereuses menaces... Luz, parce qu'elle est sous l'emprise de Kayenn, la forêt qui les entoure ; Sonntag, parce que sa part d'humanité pourrait bien corrompre Koïos, l'entité qui contrôle le vaisseau. C'est un véritable combat entre la nature et la machine qui s'engage. Un combat qui serait né sur Terre une centaine d'années auparavant, juste avant le départ du Glory...Après La Zone, Éric Stalner revient à son genre de prédilection avec cette trilogie de SF coscénarisée avec Cédric Simon. Une saga mystérieuse et ambitieuse, qui lorgne vers les dernières grandes réussites du genre, comme Avatar ou Interstellar. Les trois albums paraîtront en moins d'un an.
Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net
Ce deuxième tome aurait pu s’intituler : « Où l’on comprend pas mal de choses » tant il est vrai que bien des questions restaient en suspens après la lecture du premier opus d’Exilium et tant il est vrai, également, que ce second tome répond à la plupart d’entre elles. Je vous avoue avoir lu quelques avis en cherchant des visuels pour illustrer cette chronique et ils n’étaient pas forcément très bons. Je crois que je vais donc me distinguer… En effet, je l’aime bien, moi, cette série. Le seul reproche que je pourrais lui faire c’est d’être parfois un peu compliquée à suivre, en raison, notamment, de la dualité (duplicité ?) des personnages : homme/machine, fille/planète, et des objectifs masqués ou non de chacun. Pour le reste, je trouve assez intéressante la tension qui s’installe au fur et à mesure de la lecture et qui fait que l’on ne sait plus, finalement, pour qui l’on est.
Qui des trois entités protagonistes veut-on voir s’en sortir ? Koïos ? à priori, non, c’est une machine qui se prend pour Dieu et qui semble faire peu de cas des vies humaines qu’il s’est lui-même confiées. Kayenn ? Même si le récit semble nous pousser à vouloir la préserver, elle aussi a du sang humain sur les mains… Les humains, justement ? On aurait naturellement tendance à espérer qu’ils s’en sortent, mais la façon dont ils se sont organisés en une sorte de dictature qui leur permet à peine de survivre sans la moindre chance d’évoluer vers une société plus apaisée, plus civilisée, ne les rend pas spécialement sympathiques. D’ailleurs, la façon dont Stalner les dessine, non plus, et ce n’est peut-être pas un hasard… Et encore, ça, c’est quand ils n’ont pas été zombifiés par Koïos…
Parlons-en du dessin, puisque sur ce point-là, au moins, il semble y avoir unanimité. C’est nickel. Stalner est un grand dessinateur et pis c’est tout !!! Circulez messieurs-dames ! Allez voir sur une autre planète si vous trouvez mieux…
Bref, personnellement, j’attends avec impatience le troisième et dernier tome qui ne devrait pas tarder.
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