Paul, directeur d'une agence de communication, et Tarik, parachutiste, vivent une intense histoire d'amour brutalement interrompue par le départ de ce dernier pour la Centrafrique lors du déclenchement de l'opération Sangaris en décembre 2013. Confronté à l'absence et au silence de son compagnon, Paul se laisse peu à peu gagner par la peur de l'abandon et la brûlure du manque. À son retour d'Opex, rongé de l'intérieur par un mal insidieux, Tarik n'est plus le même. Et Paul est incapable de jouer la comédie des sentiments intacts. La séparation est inéluctable. Afin de se débarrasser du sentiment de culpabilité qui l'obsède et du fantôme qui le hante après la mort violente de Tarik, Paul entreprend un voyage libérateur à Istanbul, la ville natale de l'homme qu'il a mal su aimer.
Éviter la guerre est bien plus que la chronique d'un amour fracassé entre deux êtres marqués par les blessures de l'enfance. Inspiré d'événements du réel, ce premier roman décortique la mécanique implacable du désamour et explore la dimension thérapeutique de l'écriture.
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