Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Études renaissantes T.21 ; l'imaginaire de l'âge d'or à la Renaissance

Couverture du livre « Études renaissantes T.21 ; l'imaginaire de l'âge d'or à la Renaissance » de Elinor Myara Kelif aux éditions Brepols
  • Date de parution :
  • Editeur : Brepols
  • EAN : 9782503574691
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Une enquête poussée sur les traditions figuratives, interprétatives et sur la popularité de l'un des mythes les plus instrumentalisés dans l'Europe de la Renaissance.
Depuis l'Antiquité, l'âge d'or est l'un des mythes les plus répandus et les plus prégnants dans l'imaginaire collectif... Voir plus

Une enquête poussée sur les traditions figuratives, interprétatives et sur la popularité de l'un des mythes les plus instrumentalisés dans l'Europe de la Renaissance.
Depuis l'Antiquité, l'âge d'or est l'un des mythes les plus répandus et les plus prégnants dans l'imaginaire collectif occidental. Cet ouvrage ambitionne, en en retraçant les évolutions successives, de mieux comprendre et de mettre en lumière la popularité dont il a joui dans la culture visuelle de la Renaissance.
C'est tout d'abord dans les séries de gravures illustrant les quatre âges de l'humanité, notamment dans les éditions des Métamorphoses d'Ovide, que s'est jouée l'une des mises en place premières de l'iconographie de l'âge d'or, qui connaîtra ensuite une grande fortune dans l'Europe entière.
Image ovidienne, bucolique et nostalgique du bonheur originel, le mythe de l'âge d'or fut par la suite un formidable outil de propagande politique. Sa valeur hyperbolique ainsi que sa malléabilité en firent l'un des thèmes favoris de glorification du pouvoir politique ou religieux : Rodolphe II, les Médicis, les Farnèse, les Valois ... autant de cas étudiés ici afin de mieux comprendre la place, le fonctionnement comme les manipulations dont ce mythe fut l'objet à la Renaissance. Enfin, un dernier volet, qui se veut plus original dans son approche, traite de la façon dont d'autres mythes ont pu être contaminés par le récit de l'âge d'or. Au travers des topoi qu'il véhicule, l'âge d'or vient enrichir de toutes ses hyperboles d'autres mythes, jusqu'à devenir un concept. Mythe polymorphe, polysémique, l'âge d'or en vient ainsi à se réduire à un ensemble abstrait de valeurs positives qui définissent un temps idéal : justice, paix, abondance, amour, harmonie.
En mettant en regard les traditions figuratives et interprétatives de l'âge d'or du XVe au début du XVIIe siècles, de l'Italie à l'Europe du Nord, cette étude met en exergue la vitalité du mythe à la Renaissance, et questionne à nouveau le rôle déterminant des mythes dans l'Europe des temps modernes. Elle met ainsi en évidence qu'il n'y a non pas un mais des âges d'or, et que l'unité de ce mythe tient à la place fondamentale qu'il occupe dans l'imaginaire collectif en tant qu'archétype d'une humanité idéale.

Donner votre avis