"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Qualifiée d'« ombilic du royaume » par l'humaniste florentin Francesco Florio, Tours est à partir de la décennie 1440 le lieu de séjour favori des rois de France et de la cour et, dès lors, l'une des villes les plus importantes du domaine royal. Dès la seconde moitié du siècle, elle s'impose comme l'un des grands foyers artistiques reconnue comme capitale du luxe autour des années 1500. C'est ce foyer que le colloque organisé en mai 2012 au Centre d'Études Supérieures de la Renaissance, et dont les actes sont publiés ici, a choisi d'étudier. Le regard des chercheurs s'est porté sur la cité elle-même à la fois comme lieu de naissance des oeuvres et comme plaque tournante de la création artistique largement ouverte vers d'autres villes. Territoire investi par les commanditaires et les artistes tourangeaux ou étrangers, il fut un lieu d'échanges privilégiés entre ces différentes catégories d'acteurs pour une production touchant aux arts monumentaux (architecture, sculpture), aux arts précieux (broderie, orfèvrerie), aux arts de la couleur (enluminure, peinture) ou aux arts de la guerre.
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