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Être soi, se connaître, devenir soi, telles sont les grandes injonctions qui pèsent sur l'individu moderne. Il doit se trouver et se réaliser. Formidable promesse.
Sauf que, depuis quelques décennies, l'on prend conscience de la démesure de l'ambition. Sous le poids d'un projet qui excède ses propres forces, le voilà qui désespère, qui « déprime », ce qu'on appelle justement « la fatigue d'être soi ».
L'antidote : que quelque chose, quelqu'un, une voix, un appel, l'arrache à luimême et le porte au-delà. C'est le remède proposé il y a un peu plus d'un siècle par le philosophe danois Søren Kierkegaard. Souvent présenté comme le père de l'existentialisme, l'auteur du Journal d'un séducteur et du Concept de l'angoisse avance une objection provocante au souci de soi qui habite l'individu moderne: il faut un appel venu du dehors, une parole à moi adressée et à laquelle je ne peux me dérober, pour que je trouve mon chemin dans l'existence. En parcourant la vie très ombrageuse et mouvementée de Kierkegaard, Philippe Chevallier livre une interprétation très originale de son oeuvre.
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