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Un père va mourir. Un père n'a pas parlé. Une enfant a recueilli la parole non-dite du père et tente, comme voix, de la restituer.
Elle dispose pour cela d'un jeu de photographies et de quelques souvenirs d'enfance. Mais aussi des ressources passionnément convoquées du rêve, de l'art, de l'Histoire (guerre de 1914-1918), par quoi une mémoire dépasse ses limites individuelles.
L'idée de la mort du père, la guerre, les liens de transmission ascendants et descendants et le propre vieillissement de l'enfant constituent le matériau de voix multiples librement entrelacées. Car l'écriture ici se joue de la chronologie et l'ultime tentative sera de suspendre, le temps d'un livre, l'instant fragile qui nous sépare, père ou enfant, de notre propre mort.
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