Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Sourayan serait-il venu me rappeler que ma tâche n'est pas achevée ? Je lui dois d'écrire encore un roman. Je l'appellerai Et si nous étions libres. Je dévoilerai son vrai visage et le mien, je ressusciterai Anna, Frédéric, Cédric, Galal, nous tous au faîte de notre jeunesse, je raconterai les jours étranges que nous avons vécus au printemps 1983 à Alexandrie. Je serai l'héroïne de mon roman, moi qui ai toujours refusé d'être l'héroïne de ma vie.
Certes 750p et 1100g....pour lire au lit, ce n'est pas évident, MAIS, il faut avoir terminé ce beau roman pour en apprécier les thèmes développés. La gaieté n'en est pas le thème principal, loin de là, et pourtant tous ces personnages qui veulent s'alléger de toutes les contraintes, de tous les interdits, les tabous aussi , étaient bien de leur temps dans les années 80.
Cathy, une jeune fille de 15 ans à cette époque s'ennuie, se rebelle, part, écrit et a un succès certain. Cela va lui ouvrir les portes d'un monde de jeunes adultes , voire moins jeunes , mais tous soucieux de vivre leur vie à fond, et tous (sauf un) bien décidés à se supprimer dès les premiers flétrissements du corps pour les uns, pour un amour incestueux , ou simplement par désespoir. Parce que sous ces attitudes apparemment détachées rôdent quand même des sentiments profondément humains (la jalousie, l'envie par ex) Au milieu de ce petit monde règne un prince des Mille et une Nuits, Sourayan, beau comme un dieu, sage ,calme, qui aime certes cette sorte de harem hommes-femmes qui se forme autour de lui, mai reste avant tout maître de ses désirs, sexuels en particulier . Seule, sa fille qu' il prend en charge à l'âge de 15 ans, pour la sauver d'un mariage forcé nous le rend plus accessible , plus vrai. Cathy va survivre à tout cela, , non sans avoir découvert des paradis superbes, en Egypte, à Alexandrie particulièrement , à Los Angeles, et au Frioul ou elle sera heureuse seule, puis en Provence où elle décidera de son sort entourée de chats qui ont une place importante dans ce livre.
Ce n'est pas un livre simple à résumer, et les histoires des uns et des autres sont faciles à lire, mais le sentiment que seule la mort peut parfaire ces vies quelque peu dissolues tout de même est prégnant dans ce roman ; des morts soigneusement choisies et mises en scène. D'ailleurs seuls des esthètes bien riches peuvent se permettre de vivre et de mourir ainsi.
Je comprends bien le désarroi de la jeune lectrice qui donne son avis ici, et je ne peux comprendre que l'on envoie ce genre de livre à des ados qui n'en demandent pas tant..
La toute première chose que je dois vous dire, est que j’ai arrêté ma lecture de ce livre. Cela ne veut en aucun cas dire qu’il était mauvais, juste qu’il n’était pas fait pour moi ; je vous expliquerai ça juste après.
J’ai lu 230 pages, puis uniquement les derniers chapitres, pour dire de voir comment cela se terminait. Je veux donc vous expliquer ce qui m’a plu et déplu.
En effet, si vous regardez les avis, la plupart sont positifs. Il y a donc bien dû il y avoir quelque chose pour que je n’apprécie pas !
En fait, ce livre est fait pour les adultes, tout simplement. Alors avec une ado comme moi, forcément, ça n’a pas trop collé…
Tout d’abord, je n’ai pas trouvé assez d’action à mon goût. Je ne parle pas forcément de combat ou quoi que ce soit évidemment, mais rien que le tempérament de Catherine – la narratrice – m’a déplu. Je trouve qu’elle est trop insouciante, et… Je ne la comprenais pas vraiment, je l’avoue.
Ensuite, j’ai trouvé des passages bien trop longs pour moi. Je m’ennuyais, et je ne lisais que les dialogues pour passer les longs paragraphes qui les entrecoupaient. Ce n’est pas bien, je sais mais…
Comme je le disais donc, pour moi ce roman est vraiment plus adapté pour les adultes. Rien qu’à voir la vie que menait Catherine… On comprend tout de suite pourquoi ! Entre les plans d’un soir (désolée pour l’expression mais je n’en trouvais pas d’autre) et la drogue… Bref, je pense que ce n’est donc pas fait pour les plus jeunes !
Cela explique donc tout à fait pourquoi je n’ai pas apprécié ce roman. D’ailleurs, mon père va le commencer – je vous dirai son avis. Je suis certaine que ça lui plaira plus qu’à moi !
Vers les pages 180-190, j’ai apprécié un peu plus l’histoire, bien que ça ne soit pas au point de m’encourager à continuer.
La principale raison pour laquelle j’ai arrêté ce livre est qu’il fait 750 pages. S’il en faisait 300, je l’aurais fini ! Mais avec 500 pages restantes et rien qui ne me garantissait de ne pas m’ennuyer… J’ai préféré stopper ma lecture, bien que je ne le fasse que très rarement.
Pour moi, les principaux atouts de ce livre sont ses descriptions, et tous les endroits que Catherine nous fait découvrir. Par exemple, Alexandrie ! Même si les descriptions ne sont pas toujours les plus complètes possibles – et je dirai heureusement pour moi – elles nous permettent de bien nous situer et d’apprendre plus de choses.
Pour finir, je vais parler des personnages. Je n’ai donc pas apprécié Catherine, tout simplement parce qu’elle était beaucoup trop « frivole » pour moi. Je ne la comprenais pas du tout.
Sinon, les autres sont tout aussi étranges qu’elle. Celui que j’ai trouvé le plus « normal », si je puis dire, est sans aucun doute Emmanuel. Il est un peu comme la voix de la raison pour tous, ahah !
EN CONCLUSION, un roman qui m’a fortement déçue, car il n’était pas adapté aux plus jeunes !
Je pense qu’il faut vraiment être un adulte pour apprécier cette lecture, car elle vise ce public.
Je pense donc que si vous êtes un adulte (beaucoup de fois le même mot, désolée), vous apprécierez ce roman !
[lien du blog : http://lectureavie.blogspot.fr/2015/10/et-si-nous-etions-libres-annick.html]
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...