"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
je serai brève car n'ai pas du tout aimé;ni l'atmosphère,le sujet...Difficile dès que cela touche les problèmes psychiques.
De Valentin Spitz, j’étais tombé sous le charme de sa JULIETTE DE SAINT-TROPEZ.
Dans ce premier roman, il reste à Saint-Tropez. Et toute ressemblance avec son autre roman s’arrête là.
Ici, il est question d’une relation père fils.
Lucas, 17 ans passe l’été à Saint Trop chez son acteur célèbre de père. Le moins que l’on puisse dire, c’est que leur relation semble compliquée. Toxique. Éprouvante. Ils vont être rapidement rejoint par Marie-Baptiste, agent du papa …
Ne pas trop en dire, vous savez que je n’aime pas déflorer une histoire.
Mais vous dire que j’ai lu ce roman d’une traite. Parfois en apnée. Un peu oppressé. Un peu effaré. Jusqu’à cette fin…
Une ambiance. Une écriture. Un récit.
Addictif. Dérangeant. Ambigu.
Tout ce que j’aime en littérature.
Lorsque rien n’est évident. Rien n’est tout lu d’avance.
Lorsqu’il y a une ambiance. Une forme de vérité. Une mise en danger du lecteur.
Un premier roman original. Qui a su me surprendre et me laisser un peu essoufflé là au bord de quelques bouleversements intimes. Une sorte de fièvre traverse ce roman et m’a emporté.
Je sais donc maintenant que j’attendrais les futurs écrits de Valentin Spitz avec une belle impatience. Un vrai vrai talent d’écriture avec deux livres complément différents à ce jour, mais qui m’ont tous deux offert de vraies heures de plaisir de lecture.
Valentin Spitz.
Une de mes nouvelles valeurs sûres.
Une gifle, voilà ce que je me suis prise. Ne pas se fier à la couverture, au titre ni même à la quatrième de couverture qui peuvent induire en erreur. En effet, on pourrait facilement croire que ça va être une petite histoire, vite lue vite oubliée, facile à lire et convenue ( St Tropez, milieu du cinéma...), il n'en est rien. C'est ici un thriller psychologique addictif, on est totalement immergé dans les soirées tropéziennes et l'envers pas joli joli de ses nuits. Je tournais les pages sans pouvoir m'arrêter, un vrai page turner. J'aimerai tellement que ça soit adapté au cinéma ou pour la télévision ça s'y prête.
C'est un premier roman et je peux vous garantir que je vais suivre cet auteur de près car il y a du talent c'est une certitude. Je suis passée par une multitude de sensations et j'adore ce genre de sensations, j'aime être surprise et là je dois dire que j'ai eu mon compte de surprise, je ne m'attendais pas à un roman aussi aboutit, une histoire aussi prenante et cette fin ! Une fin à laquelle je ne m'attendais pas du tout. L'auteur fait alterner avec brio les périodes lumineuses : les fêtes, le soleil, les rires, l'amour, la plage avec des périodes sombres : la nuit, les dérives, la solitude, l'angoisse... cela donne non seulement un rythme mais aussi une envie irrésistible de connaitre la suite .
Et dire que j'ai failli passé à coté ! l'histoire semblait écrite d'avance et honnêtement je m'attendais à des clichés et rien ne s'est passé comme j'aurai pensé, bluffée par la maîtrise, l'écriture et l'histoire je le recommande à tous. Comment l'histoire d'un ado de 17 ans qui rejoint son père à Saint Tropez bascule dans la découverte des secrets familiaux , ce qui devait être des vacances de rêves, tranquilles va s'avérer tout autre. Lucas est un personnage très complexe, il est attachant dans sa souffrance et son désir incommensurable de plaire à tout prix à son père, mais il est aussi détestable sur certains points de sa personnalité. Il est à la fois solaire et inquiétant, beaucoup de souffrance derrière les sourires de façade.
Conquise par le style, par l'histoire, par la fin qui mérite à elle seule que vous le lisiez. En tout cas c'est un livre qu'on oublie pas sitôt fermé et c'est un coup de coeur pour moi.
VERDICT
Vous voulez finir l'été en beauté alors précipitez-vous dans la première librairie et achetez-le !!! plaisir assuré, véritable page turner qui ne s'oublie pas de sitôt
https://revezlivres.wordpress.com/2016/08/25/et-pour-toujours-ce-sera-lete-valentin-spitz/
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