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« Ces 33 dessins du cycle Génération de Steve Kaspar sont des destins en route, des virtualités en passe de s'actualiser. Leur aspect sommaire tient à la dimension moléculaire des objets partiels qu'ils associent comme dans un rêve ; c'est un ars combinatoria basé sur un vocabulaire restreint et contraint qui débouche sur une interprétation élargie. C'est pourquoi ce travail se situe aux antipodes de la virtuosité académique pour s'ancrer dans la fragilité d'un langage réformé, comme l'est le poème, la formule alchimique, l'oracle mais aussi la novlangue du schizo. [...] Artiste subtil, Steve Kaspar a bien compris les bénéfices de l'allusion, cette présence implicite, comme le notait André Masson, qui met en oeuvre "des moyens ayant en vue la discrétion, la délicatesse et le secret". Chaque signe fait au contraire partie d'un dessin complexe qui ne réduit ni ne résout jamais rien. Il s'agit plutôt d'une oeuvre qui "garde le caractère ironique d'une énigme et ne se révèle que par l'interrogation qu'elle propose", comme le notait Blanchot à propos du Moby Dick de Melville. » (Denis Gielen, extraits du texte inclus dans ce volume.)
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