Chaque mois, l'un de nos lecteurs découvre un roman et se dévoile en répondant à quelques questions...
Nous sommes au regret de vous informer que vous allez être frappé par une mort prématurée dans les prochaines vingt-quatre heures. Toute l'équipe de Death-Cast est sincèrement désolée de vous perdre. Vivez pleinement cette journée, ok ?
Le 5 septembre, un peu après minuit, Mateo et Rufus reçoivent chacun le funeste appel. Ils ne se connaissent pas, mais cherchent tous deux à se faire un nouvel ami en ce jour fi nal. Heureusement, il existe aussi une appli pour ça, Le Dernier Ami. Grâce à elle, Rufus et Mateo vont se rencontrer pour une ultime grande aventure : vivre toute une vie en une seule journée.
Sublime et envoûtant ! Lauren OLIVER, auteure de Before I Fall
Chaque mois, l'un de nos lecteurs découvre un roman et se dévoile en répondant à quelques questions...
Incroyable
C'est une histoire qui conte un monde où on nous annonce qu'il nous reste qu'une seule journée de 24 h à vivre, une bénédiction pour pouvoir dire au revoir à ses proches, tout comme une malédiction.
C'est une histoire qui va faire naître une amitié entre deux jeunes hommes que tout oppose dans la vie de tous les jours et qui sont condamnés.
C'est l'histoire de ces deux jeunes gens qui vont essayer de vivre à fond cette dernière journée.
C'est l'histoire d'un monde surréaliste où la mort est détectée sans faille. On sait qu'on va mourir, et on ne peut rien y faire. Une économie parallèle est développée autour de ces annonces.
Une belle histoire assez émouvante, qui se découpe en chapitres courts qui narrent la journée de plusieurs personnages, souvent Rufus et Matéo, mais pas que.
Une histoire qui m'a plu, et m'a beaucoup touché. Une belle découverte.
http://mcchipie.over-blog.com/2020/10/et-ils-meurent-tous-les-deux-a-la-fin-adam-silvera.html
https://colorandbook.blogspot.com/2020/11/et-ils-meurent-tous-les-deux-la-fin-de.html?m=1
Cette lecture me laisse un étrange sentiment. D’un côté j'ai trouvé cette histoire magnifique, mais de l'autre côté j'ai été très frustrée. Cependant c'était une belle histoire avec des personnages touchants, attachants et une jolie plume.
les +
* Je me suis beaucoup attachée à Mateo et Rufus. J'ai aimé découvrir ces deux jeunes garçons totalement différents. Leurs relations bien que très courte est très belle.
* L'idée de base était originale et intéressante. J'ai apprécié découvrir aux côtés des deux jeunes garçons comment ils vivaient leur dernière journée. C'était beau et triste à la fois.
* J'ai apprécié que l’auteur nous fasse une alternance de point de vue entre Mateo et Rufus cela apporte un côté plus intimiste au roman.
Les - :
* J'ai trouvé que les choses manquaient parfois un peu de consistance et de profondeur !
* Il me reste trop de questions sans réponse sur le Death-Cast !
* Il y avait trop peu de suspens, tous les petits rebondissements étaient prévisibles.
Énormément d'émotion. Un livre merveilleux que j'ai terminé les larmes aux yeux. A lire !
Dans la même veine que la Faucheuse de Neal Shusterman, avec la mort en toile de fond, ce livre annonce la couleur dès le titre : les personnages vont mourir ! Bon, au moins on ne se perd pas en tergiversations, on sait dès le départ que la fin est proche !
Ici, la mort, n’est pas personnifiée, puisqu’elle reste un élément flou dans le quotidien. Sauf que dans ce futur proche, les personnes qui vont mourir dans la journée, reçoivent un appel téléphonique du Death-Cast. Personne ne sait qui se trouve derrière Death-Cast, ni comment les personnes, sur le point de passer de vie à trépas, sont ciblées. La seule chose que l’on sait, c’est que tous ceux qui ont été contactés sont vraiment morts, moins de 24 heures plus tard. Le but du Death-Cast, serait de permettre aux gens de se préparer à mourir, faire ce qu’ils estiment devoir faire.
L’idée est vraiment intéressante, mais je trouve dommage que l’auteur n’est pas développé cet univers. En effet, sur 414 pages, nous allons suivre ces deux gamins dont la fin est proche, les suivre sur 24 heures mais sans rien apprendre de plus. La collection R des éditions Robert Laffont est une maison d’édition dont j’apprécie les sorties, mais là, ça n’a pas matché entre nous.
Certaines longueurs, lenteurs, apportent du corps à une intrigue, ici cela n’apporte que de l’ennui. Enfin, je parle pour moi ! J’ai vu quelques retours très élogieux et je me suis demandé si quelque chose ne clochait chez moi… Pourtant cette fuite en avant, pour tenter de conjurer le sort, aurait pu être très intéressante, mais l’auteur met du temps à faire décoller son histoire, c’est comme s’il était resté en surface. Tout tourne autour de deux personnages, pour lesquels je n’ai pas réussi à avoir d’empathie, ni une once de pitié. En refermant le bouquin, je me suis dit : « OK, ils sont morts ! On passe à autre chose… »
Je me la joue Cruella, mais là j’ai vraiment été déçue, je m’attendais à ce que l’auteur développe les choses. On commence, on ne sait rien, on termine cette lecture, on en sait encore moins…
C’est vraiment dommage, car il y a matière avec le postulat de départ… On voit surgir un élément de temps en temps qui laisse présager que l’auteur va enfin nous dévoiler, comment le Death-Cast, a réussi à prévoir la mort… Ah, mais non, on reste sur sa faim et on a hâte que la fin arrive…
Les personnages sont mignons dans cette course contre la vie, cette envie profonde de changer les choses, mais leur fin est inévitable, c’est écrit.
Un récit sur l’amitié, l’amour, l’empathie qui m’a laissé de marbre. Les évènements s’enchaînent et se ressemblent sans un seul rebondissement. Comme un plat très beau, qui se révèle sans saveurs et sans aucune épice pour relever le goût. Un début de romance qui fera prendre conscience aux personnages (en même temps, ils sont très jeunes) qu’ils n’ont rien vécus et qu’avant « leur départ » l’amour se révèle à eux… Comme un miracle… Mais ils vont clamser… Je suis désolée, de présenter les choses aussi durement, mais voilà ! C’est creux et sans saveur…
New York, septembre...
On suit avec beaucoup d'intérêt la dernière journée de deux adolescents.
En effet, ils viennent d'apprendre par l'équipe de la Death-Cast qu'ils n'ont plus qu'une journée à vivre.
Mais que leur réserve cette ultime journée ? Suspense.
J'ai apprécié ma lecture.
Adam Silvera nous offre à lire un roman très original.
Et ils meurent tous les deux à la fin est un roman que je recommande.
Merci à Robert Laffont et Lecteurs. com pour cet agréable moment de lecture.
"Et ils meurent tous les deux à la fin" raconte les histoires croisées de Rufus et de Mateo, deux jeunes dans leur 18ème année, qui apprennent pas une société spécialisée, Death-Cast, qu'ils vont mourir aujourd'hui. L'histoire se concentre donc sur une durée inférieure à une journée (puisqu'ils meurent forcément avant la fin de cette journée), donnant un prétexte à l'écrivain pour donner un caractère hâtif aux différents actes des personnages et forcer leurs prises de décision.
C'est l'occasion pour Adam Silvera d’évoquer les thèmes de la mort (et de la mort d’une personne jeune), des implications qu’ont une mort annoncée (enterrement avant la mort, Derniers Adieux, voyeurisme des autres, mort des célébrités, etc.), du sens de la vie, de ce que c’est de vivre. Le tout est abordé sans grande complexité, puisque le tout se fait du point de vue des deux jeunes adultes et d’une petite galerie de personnages secondaires assez simple à cerner.
L'aspect science-fiction reste finalement très mineur. L'histoire se déroule en 2017, dans un monde très similaire au notre. La seule différence notable réside dans l'existence de la société Death-Cast, qui n'est pas sans rappeler le Pre-Crime de "Minority Report", à part qu'ici la façon dont ils parviennent à connaître à coup sûr la date de la mort des gens n'est pas évoquée (elle est complètement secondaire). Et avec Death-Cast, le New-York de l'ouvrage voit naître différents lieux, différents comportements qui en font un univers de low sci-fi cohérent, avec son vocabulaire, ses lieux et ses habitudes.
Les personnes auxquelles on annonce la mort, les dits "Deckers", peuvent être suivis sur les réseaux sociaux pendant leur « Jour Final », notamment sur le blog des « Décompteurs ». Différentes applications sont conçues pour les Deckers, notamment « Dernier Ami » au centre de l’intrigue, qui permet trouver quelqu’un avec qui passer sa dernière journée. Des lieux inédits, La Cité du Globetrotteur, ou encore Vivez l’Expérience, côtoient les lieux bien réels de Central Park avec ses statues d’Alice au Pays des Merveilles (qui existent vraiment). Enfin, détail qui m’a beaucoup plu, le début du chapitre des personnages secondaires commence toujours par « Death-Cast n’a pas téléphone à cette personne parce qu’elle ne va pas mourir aujourd’hui ». Cela permet de rythmer le récit, de créer une habitude, un élément auquel se rattacher et rattacher tous les personnages, et surtout de donner le ton : les personnages vont êtres influencés dans leurs comportements selon que leur mort est annoncée ou non.
Tous ces éléments nous permettent d’être embarqué dans cet univers aux côtés des personnages dans un discours à la première personne (à la troisième personne pour les personnages secondaires), et l’ensemble est solide, tout comme l’écriture de l’auteur, qui est simple et efficace. Les pensées des personnages sont bien exprimées, leurs doutes leurs peurs aussi, et si certains comportements peuvent paraître étranges, le tout est justifié par ce Jour Final où toute une vie peut enfin se réaliser.
Une œuvre pertinente donc, qui sans être un must have m’a fait passer un bon moment de lecture.
Nous sommes à New York. Le Death-Cast appelle chaque jour les personnes qui vont mourir dans la journée. On ne sait pas comment sont choisies ces personnes ni pourquoi mais la réalité est là. Ils leur restent 24 h à vivre.
Rufus et Matéo deux jeunes ados de 17 ans reçoivent cet appel. Dernière journée pour eux.
Ils vont se rencontrer grâce à l'application " dernier ami " Ils vont se soutenir, se raconter leur vie, se lancer des défis et faire les choses qui n'ont jamais osé faire. Nous les accompagnons tout au long de cette dernière journée, et ils vont se lâcher.
Amitié, souhait, désir, peur, tristesse, amour, tout est dans l'histoire de ces personnages attachants.
Merci à lecteurs.com et aux éditions Robert Laffont pour cette jolie découverte.
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