Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
" Sylve : composition métrique qui sourd brusquement, sous l'impulsion de la fureur, sans méditation ni discernement, et dont les vers ont un caractère volontaire.
" (Diccionario de las Autoridades). A l'instar d'un Jean Moréas, lui aussi versificateur d'une grande habileté, Antonio Carvajal renoue dans ce " florilège " avec la tradition classique des sylves, ces " poèmes-forêts " qui virent le jour sous la plume de Stace. Mais si épicurisme et humour dominent encore chez le poète grec, la sylve de A. C. est aussi un lieu propitiatoire, un lieu de nature assiégée, où celle-ci est trahie et soumise à la Parole.
Or, tout cela est dit, confié sur le ton érudit d'un homme de la Renaissance, nanti de voix aussi variées que riches : lyriques, épiques, didactiques, etc... Suivant également les pas de Góngora, A.C. nous parle ici d'un sang tragique, privé de son cours naturel, un sang figé et sec appelé à réjouir le coeur de celui qui le renommera et héritera ainsi de la Parole.
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