"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
"« J'avance, la promenade, c'est l'hygiène du corps et de l'esprit.
Marcher, c'est voyager et s'apercevoir que la vie ne coule pas partout de la même façon. Que les autres ont une existence à la fois différente et pareille à la nôtre. Un nettoyage complet par une dépense d'énergie facile et instructive. Je m'efforce d'oublier, je suis grand ouvert à l'impression visuelle, auditive et à la perception. » Prenant à contre-pied les visions oppressantes de la cité et de la société - présentées comme grouillantes, violentes, délétères -, J.-P. Pavillon laisse entendre, au fi l des pensées de son marcheurnarrateur, un plaisir à être ici et maintenant, à se glisser dans les rues qui s'ouvrent à lui, à croiser des êtres humains, identiques et uniques dans le même temps, à contempler la vie qui incessamment se déroule sous ses yeux. Ignorant nihilisme et narcissisme, l'être que nous accompagnons en son jour de repos, en son jour de recul sur les rythmes qu'on nous impose, énonce même, par-delà le réalisme du cadre, une certaine forme d'enchantement à se laisser pénétrer par les respirations de la ville."
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