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Chacun de ces récits est un voyage à partir d'un lieu obstinément déplacé, décentré : la source introuvable de la Volga, les espaces farouches des grandes steppes du Sud où la Russie européenne se perd dans les méandres des civilisations asiatiques.
Touva, une des dernières républiques soviétiques, terre de chamans où se mêlent les croyances et les langues. Tchevengour, ville mythique de l'ingénieur-écrivain Platonov, près de la mer Caspienne, qui, écrit Golovanov, lui a rendu tout renoncement impossible. Les espaces improbables de Klebnikov, le poète errant. Ou encore, l'histoire du parc de Priamoukhino, entre Moscou et Saint-Pétersbourg, conçu par le père de Bakounine, racontée à la nouvelle génération anarchiste.
Ces six récits prolongent la double interrogation qui court dans les écrits de Vassili Golovanov: la recherche des espaces de la langue et de la terre, l'une et l'autre liées par une filiation secrète et complexe, et la transmission de ce qui fut à ce qui vient.
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