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Et si les valets de comédie n'avaient rien de commun avec la domesticité française des XVIIe et XVIIIe siècles ? Si Sganarelle et Arlequin n'étaient pas des figures de pauvres ou d'opprimés, ni Figaro le premier signe d'une Révolution en marche ? Cet ouvrage se propose d'étudier à nouveaux frais le valet de comédie en France sous l'Ancien Régime, à la lumière de la convention théâtrale dans laquelle il s'inscrit. Il le confronte pour cela à son principal modèle, l'esclave de comédie romaine, lui aussi régulièrement placé en position de maîtrise dramaturgique et spectaculaire. Il fait ainsi apparaître que ces rôles, plus métathéâtraux que sociaux, donnent avant tout à penser l'activité théâtrale, dans des contextes comparables de vedettariat exacerbé : figures d'acteurs ou de poètes, esclaves et valets comiques donnent à voir le théâtre dans toute sa virtuosité technique, en un geste de mise en valeur et d'autopromotion. Ainsi l'étude de la comédie romaine, qui occupe le premier volet de l'ouvrage, permet d'informer celle de la comédie de l'époque moderne en France, aussi bien celle des troupes françaises que des troupes italiennes qui s'y implantent parfois durablement. Elle offre notamment à la compréhension de ce théâtre un modèle alternatif à celui de l'esthétique classique qui s'impose en France au cours du XVIIe siècle : au lieu d'un théâtre qui se ferait le reflet du monde ou le porteur d'une pensée morale, le valet comique serait le signe d'un théâtre du jeu et de l'effet, travaillé par le double principe de la convention et de la variation, et gouverné par la recherche de la surprise.
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