"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
On dit : l'amour rend aveugle, et quand il disparaît on voit la réalité. En fait, la cécité existe au début, pendant, après. L'épreuve des photos avait été instructive : le regard qui, posé sur nous-mêmes, croit se souvenir et nous juge a posteriori, se trompe tout autant lorsqu'il se penche sur telle ou telle relation du passé. Après l'amour, on déforme au moins autant qu'au début. On enterre sous de nouvelles idoles les anciennes divinités, exactement comme le faisaient les religions lorsqu'elles construisaient, au-dessus d'une église vaincue par les armes une mosquée, puis à nouveau une église, ou inversement. En nous les amours - comme à Cordoue, lorsqu'on marche dans un dédale de piliers hétéroclites - se croisent, se toisent, et finissent par s'entremêler en un espace unique et étrange. Dans son nouveau recueil de nouvelles, Adriana Langer se confronte aux multiples facettes de nos vies, reflets de l'exceptionnel ou du quotidien, éclats de joies ou de peines, de rencontres et d'adieux, et de l'art qui nous émeut, nous soutient. Elle déploie pour cela toutes les nuances de sa palette, sensible, lucide, délicate et précise.
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