Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
L'art d'Éric Rondepierre (Orléans, 1950) décompose l'imaginaire cinématographique pour nous en montrer les « taches aveugles ». Cette décomposition commence par une fragmentation de la bande filmique : l'artiste arrête le défilement, isole des instantanés et les présente sous forme d'agrandissements photographiques. Un film n'est autre chose qu'un flux d'images élémentaires qui ne peuvent jamais apparaître pour elles-mêmes dans le cadre d'une projection normale : elles n'existent que pour se trouver sacrifiées au profit d'une illusion d'optique. Leur exhibition dans le champ artistique fait ainsi surgir une part de l'ombre et du sacrifice dont se nourrit le cinéma.
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