Une sélection qui fait la part belle aux nouveautés de la rentrée littéraire
Et soudain l'humanité se mit à régresser.
À Richards Bay, en Afrique du Sud, c'est le choc.
Un homme s'est métamorphosé. Il arbore des mâchoires proéminentes, est couvert de poils, ne parle plus.
Bientôt, à New York, Paris, Genève, des Homo erectus apparaissent en meutes, déboussolés, imprévisibles, semant la panique dans la population.
De quel virus s'agit-il ?
Que se cache-t-il derrière cette terrifiante épidémie ?
Une scientifique française, Anna Meunier, se lance dans une course contre la montre pour comprendre et freiner cette régression de l'humanité.
Partout, la question se pose, vertigineuse : les erectus sont-ils encore des hommes ?
Faut-il les considérer comme des ancêtres à protéger ou des bêtes sauvages à éliminer ?
Un cauchemar planétaire.
Xavier Müller a 44 ans. Journaliste et écrivain, il est docteur ès Sciences.
Une sélection qui fait la part belle aux nouveautés de la rentrée littéraire
Un virus s’échappe accidentellement d’un laboratoire sud africain clandestin. Une fois qu’un être vivant est infesté, il régresse de plusieurs millions d’années. Une plante redevient ce qu’elle était à l’aube des temps, un animal retrouve des caractéristiques préhistoriques, et l’homme redevient un homo erectus. L’OMS, alertée, va vite se retrouver devant une pandémie incontrôlable, qui pose rapidement des questions éthiques cruciales : les personnes infectées, redevenant des hommes primitifs, sont-ils toujours des hommes ? Conservent-ils les mêmes droits ? La cohabitation avec cette nouvelle/ancienne branche de l’Humanité est-elle seulement possible ?
Le roman de Xavier Muller, « Erectus », est le premier tome d’une trilogie. Sur le papier, les thrillers traitant de pandémie sont généralement hyper angoissants et celui-ci ne déroge pas à la règle. Les mécanismes d’une pandémie, sa capacité (ou non) à s’étendre en dépit de toutes les mesures de précautions envisageables, le poids des réseaux sociaux dans la pandémie parallèle (celle des « fake news »), les conséquences d’une maladie très transmissibles (confinement, pénurie des biens de consommation…), tout le monde peut aujourd’hui se sentir concerné par le sujet du roman de Xavier Muller. Et la maladie évoquée ici n’a rien à voir avec une grippe ! Les végétaux mutent, les animaux redeviennent sauvages, quant aux humains, ils perdent toute capacité de communication, oublient tout de leur vie d’avant et retrouvent des instincts grégaires (tel le cannibalisme). Et je dois reconnaitre que la première partie, très axée sur l’épidémiologie et ses à côtés, fonctionne très bien. On débute l’intrigue en Afrique du Sud avant de voir la maladie s’étendre, et la science semble démunie, toujours à la traine. Bref, tout cela est très angoissant. Dans sa seconde moitié, le livre s’oriente plus vers des questions éthiques quand au statut des Erectus. Même si c’est bien vu, en dépit de quelques personnages caricaturaux (le délégué russe de l’ONU), l’intérêt du livre faiblit un peu. Le personnage central, une paléontologue française prénommée Anna, traverse tout le roman. Je dois avouer que ses aventures sentimentales, ses problèmes conjugaux puis sa quête (tout à fait louable et très personnelle) pour sauver les Erectus m’ont moins passionné que le fond du roman. Ce n’est pas à mes yeux les aventures de cette jeune française, idéaliste, forcément très belle et très courageuse, foncièrement du côté du Bien qui sont les principaux atouts de « Erectus », c’est charmant mais très attendu. Non, ce qui fonctionne à plein c’est le reste : la pandémie et la petite étude sociologique qui va avec. Quant à savoir si un tel virus est susceptible d’exister, je n’en sais rien, l’auteur nous assure que oui en postface, j’espère qu’il se trompe. La fin peut aussi légèrement décevoir, la « solution » trouvée au problème des Erectus étant plus belle que crédible. Quant à la pirouette de fin, qu’on a vu venir de loin, elle a le mérite d’être cohérente avec le fond du roman : dans la grande aventure de l’Evolution, même dans les pires périodes sur Terre, la vie a toujours trouvé des interstices où se glisser pour ne pas disparaitre.
En Afrique du Sud, un étrange mal frappe un éléphanteau : celui-ci régresse et se transforme en animal issu de l’aire préhistorique. Petit à petit ce virus, qui sera nommé Kruger se propage aux quatre coins du Monde touchant rapidement l’homme, devenant un homo Erectus.
Cette épidémie fait apparaître le pire dont est capable de faire l’être humain, soit disant au passage civilisé. Des hommes et des femmes lambdas décident de faire « le ménage » à leur façon afin de freiner l’épidémie. Se prenant pour Dieu, on oublie les beaux discours de tolérance … la peur de l’inconnu prend le dessus et fait apparaître ce qui l’existe de pire chez certaines personnes.
J’ai vraiment adoré cette lecture, un véritable coup de cœur. Tout est plausible, tout est détaillé, expliqué avec minutie. C’est avec plaisir que je lirai les 2 tomes suivants.
Prenant, sympathique, bien mené ; belle idée centrale, autour de la nature humaine ou de la définition de l'animal ; rythmé ; personnages parfois un peu cliché, mais prenant de la substance au fil des deux premiers tomes.
Conseillé et chaudement recommandé par une amie, ce roman est resté plusieurs mois dans ma liseuse avant que je m'y plonge ... et que je le dévore en deux jours (eu un peu de nuit aussi !)
Dans une réserve animalière d'Afrique du sud, le parc, Kruger, un éléphanteau attire l'attention des gardiens car il est porteur de 4 défenses ... tout comme le gomphoterium, son ancêtre d'il y a dix millions d'années.
En d'autres points du globe d'autres animaux, des arbres semblent eux aussi avoir régressé !
En cause un virus qui après avoir plongé ses victimes dans le coma, les ressuscite en leur version préhistorique quelques jours plus tard.
Voyageant de port en port, par les airs, dans l'eau et se transmettant par le sang et les morsures, le monde entier se voit peu à peu contaminé !
Et les hommes affectés redeviennent des spécimens d'Erectus !
Une enquête menée par l'OMS qui s'adjoint les services d'une paléontologue, Anna, qui a défrayé le monde des scientifiques en posant l'hypothèse d'une régression possible des espèces. Des réunions de l'ONU où s'opposent les partisans d'une élimination de tous les préhistoriques et ceux qui souhaitent simplement s'en protéger ...
En toile de fond, l'histoire d'amour entre Yann, biologiste marin, et Anna, se complique quand le jeune homme qui n'a pas résisté à approcher un des spécimens régressifs se retrouve Erectus.
Un roman passionnant qui mêle propagation d'un virus mondial, coopération internationale por en venir à bout et solution originale pour en maîtriser la propagation.
Une écriture très vive et quasi cinématographique, des personnages tous attachants, un vrai roman d'aventures, une course poursuite internationale ...
Un deuxième tome est paru l'an dernier ... je en vais pas tarder à m'y plonger !
Un virus s'échappe d'un laboratoire pharmaceutique d'Afrique du Sud , un virus qui contamine toutes formes de vie en provoquant une régression évolutive métamorphosant les humains en Homo Erectus ,leur ancêtre .Anna Meunier ,une paléontologue, va tout faire pour endiguer cette épidémie d'autant que l'humanité ne semble pas prête à accepter ces ancêtres mais plutôt à les traquer pour les anéantir.Un très bon thriller.
L’année ne pouvait pas mieux finir, ou bien commencer qu’avec la lecture d’un page turner de qualité au rythme allaitant.
Et si un virus était capable de faire régressé toutes les espèces, quelles soient animales, végétale ou bien encore humaine. Et si ce virus en plus de toucher l’ensemble des être vivants sur terre, était pandémique.
Voici en quelque ligne le point zéro de l’histoire proposé par l’imagination fertile de Xavier Müller.
Un laboratoire coupable de la pire pandémie qu’est pu connaître l’humanité. L’homme régresse en Homo Erectus, véritable cauchemar planétaire.
La survie de l’humanité est en jeu, Anna Meunier paléontologue se lance dans une aventure folle et dangereuse pour freiner le désastre humanitaire.
En lisant ce roman, j’ai eu la sensation de retrouver la planète des singes avec un zeste de Jurassic Park, avec deux espèces incapables de vivre ensemble, ou du moins l’espèce humaine actuelle, uniquement capable d’agir avec ses émotions, la peur de l’autre, préférant massacrer ou bien enfermer tels des animaux les personnes victimes du virus Kruger.
Un roman fantastique-thriller-d’anticipation extrémement bien documenté qui tient la route et bien ficelé, véritable page turner, il y a de l’aventure, de l’amour et des rebondissements tout au long du roman. J’ai réellement passé un très bon moment de lecture, qui me donne envie de découvrir le premier roman de l’auteur « Dans la peau d’un autre »
Erectus de Xavier Müller
Excellent ! Ce livre je l'ai dévoré en quelques soirées et franchement, je suis particulièrement heureux de l'avoir découvert dans ma petite bibliothèque de mon village.
Très rapidement, Xavier Müller, journaliste, écrivain, docteur ès Sciences nous entraîne dans cette histoire qui nous conduit en Afrique du Sud à Richards Bay, ou un homme s'est métamorphosé en erectus. Ces mâchoires sont devenues proéminentes, un bourrelet supra-orbitaire s'est formé, il est couvert de poils et il ne parle plus. Par quel phénomène cette modification s'est-elle opérée ?
Nous nous retrouvons alors au porte d'un laboratoire p4 ou tout semble parti.
On ne peut ne pas faire de rapprochement entre ce laboratoire p4 d'Afrique et celui de Wuhan ?
Le virus, puisqu'il s'agit bien d'un virus, se répand dans la population par un vecteur animal que je vous laisse découvrir et bientôt de New-york à Paris, de Genève, en Extrême-Orient, en Corée, les malades affluent. « Nous pensons que ces personnes ont d'abord été mordues par un animal, porteur de la souche humaine du virus, et quelles ont développé les symptômes de cette maladie. Gardez vos distances avec les nouvelles espèces animales. Le Kruger ( nom donné au virus ayant été détecté au Parc national de la plus grande réserve africaine Kruger ), se transmet par les sécrétions et le sang. » En quelques heures ce virus, régresser les animaux et les plantes de dizaines de millions d'années, et régresser l'homme en homo érectus. L'auteur nous présente toute la faune locale de cette époque le gomphotherium dans la savane africaine, l'archaeopteryx place de la Concorde à Paris, puis se sera le rattus norvegicus, le basilosaurus. Inutile de vous dire que cette régression, bien qu'elle est était envisagée par une paléontologue Anna Meunier, une Française , crée une panique mondiale généralisée. Tous les spécialistes de la planète, l'OMS, l'ONU donnent leur avis et réfléchissent à la façon de traiter les homo érectus, en leur enlevant leur statut d'humain et les cantonnant dans celui des animaux, bons à mettre en cage dans des zoos, voire de les éliminer.
Comme je vous le disais plus en amont de mon propos, ce virus nous amène à réfléchir sur notre condition humaine d'autant plus que les sols gelés du Grand Nord constituent un formidable réfrigérateur à bactéries et à virus. Dont certains, vieux de dizaines de milliers d'années, pourraient être réactivés et libérés à la faveur du réchauffement climatique et de l'exploitation industrielle, en Sibérie notamment. le pergélisol poursuivant son dégel. Donc la fiction « d'aller rechercher dans les abysses des fosses des Mariannes, au large du Japon, et celle de Kermadec au nord de la nouvelle Zélande à plus de dix-mille mêtres de profondeur , voir à une centaine de kilomètre de la Nouvelle Guinée occidentale l'hôte originel du Kruger » ne semble pas être si loin de la réalité. Vous comprendrez bien que tous les spécialistes mondiaux sont sur la brèche pour tenter d'enrayer la propagation de ce virus qui met en péril l'humanité. D'un bout à l'autre de la planète l'on est projeté dans cette course folle par des chapitres très court au rythme soutenu. L'on est véritablement happé par cette histoire. Anna Meunier, paléontologue et Stéphen Gordon, dirigeant de l'OMS, vont t' ils arriver à percer les secrets du virus Kruger ? Vont-ils défendre les homo-érectus alors que l'on envisage à l'ONU leur éradication le virus continuant malgré les premières mesures prises à se répandre à la surface du globe. Je vous laisse le découvrir au fil de ce cauchemar planétaire ! Ce livre Erectus de Xavier Mûller de 400 pages va filer entre vos doigts jusqu'à son épilogue : « L'impossible c'était produit ! » Je vous recommande la lecture de cet excellent thriller ou se mêlent les doutes, les peurs ancestrales, la connaissance scientifique évidente, mais aussi des actes héroïques qui rassurent un tant soit peu sur notre humanité. Bien à vous.
Je viens de lire la version poche de ce thriller écrit en 2018 mais qui prend une dimension particulière aujourd’hui puisque le sujet en est une pandémie.
Certes une pandémie particulière puisque le virus en question a pour effet une régression de l’homme à un état préhistorique et n’a rien à voir avec le coronavirus. Mais les points communs dans l’impréparation des États et des institutions à faire face dans la réalité et dans ce sujet fictionnel sont très intéressants. Le sujet scientifique est parfaitement maîtrisé et on se prend à l’histoire. Mon seul regret est que cette histoire tourne autour de quelques personnages clés qui détiennent à eux seuls les bonnes intuitions et les solutions supposées, la notion de communauté scientifique ayant curieusement disparu…
Mais hors cette réserve la lecture est plaisante et le suspens s’accélère après la mise en place des personnages. Et un ultime rebondissement survient à la fin pour laisser envisager une suite possible…
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