80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
" Si je comprends bien, la peine de mort, c'est pour la victime, la prison, c'est pour le coupable, et perpétuité, c'est pour la famille. " Telles furent les paroles d'une mère dont la fille avait été assassinée, à l'annonce du verdict.
C'est ainsi que peuvent se résumer ces drames d'origine criminelle. Mais quand les organes de la justice font preuve de " négligence ", pour ne pas dire de dysfonctionnements, le combat qui s'engage, épuisant et sans fin, peut-il aboutir à une conclusion " réparatrice " du mal induit, si tant est que cela soit possible ?
C'est ce combat qu'a mené, avec courage et détermination, Sénussia Benyoucef, à la suite du prétendu " suicide " de sa soeur, une affaire trop vite classée. Pourquoi ? L'État ne se tromperait-il donc jamais, serait-il incapable de faire son mea culpa face à des évidences criantes ? Quoi qu'il en soit, jamais il ne pourra faire revenir les " absents ", quant aux familles des victimes, murées dans leur douleur, si elles ont bien écopé de la " perpétuité ", elles puiseront, dans ce témoignage poignant, la force de lutter.
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