Avez-vous déjà imaginé tout quitter pour tout reconstruire ?
Avez-vous déjà eu envie de hurler ? De rugir ?
De « La femme qui disparaissait lentement » à « La femme qui rugissait », découvrez trente histoires touchantes, souvent hilarantes, et partez à la rencontre de trente femmes toutes très différentes. Chacune prend conscience de sa force pour avoir enfin une occasion de changer les choses.
À travers ce recueil de nouvelles à la fois profondément féministes et drôlatiques, Cecelia Ahern nous livre un réquisitoire contre la situation de la femme dans notre société.
https://animallecteur.wordpress.com/2022/12/18/entendez-les-femmes-rugir-cecelia-ahern/
Entendez les femmes rugir ! est un recueil de nouvelles surréalistes et fantaisistes sous forme de fables ou de contes. Ces petites histoires partent d’expressions métaphoriques et de situations que toutes les femmes ont vécues pour se transformer en science-fiction. C’est l’histoire de femmes qui ont envie de disparaître, qui ont peur d’avoir dit ou ait quelque chose de stupide, qui ont l’impression d’être invisibles et de ne pas compter, qui se sentent soumises ou qui refusent de se voir vieillir mais toujours traité avec beaucoup d’ironie.
Ce recueil pose un regard intéressant sur la place de la femme même si les titres des nouvelles très évocateurs, ne laissent pas de place au suspense ce qui est dommage et que les héroïnes sont dépersonnalisées, elles n’ont jamais de prénom et sont nommées « la femme » bien qu’elles soient toutes très différentes les unes des autres.
On y trouve des histoires drôles, grinçantes, terrifiantes, touchantes, il y en a pour tous les styles et tous les goûts, chaque femme peut se retrouver dans l’une ou l’autre des héroïnes. Pour exemple, il y a l’histoire de « La femme qui protégeait les couilles » qui renverse la problématique de la contraception, qui parle des personnes du genre opposé au nôtre qui décident du destin de notre corps et de notre droit à l’avortement, ou « La femme qui découvrit des morsures sur sa peau » qui aborde le thème des émotions post-partum et de culpabilité d’être mère et femme indépendante qui désire retourner au travail ; « La femme qui mangeait des photos » pour se rien oublier et revivre des instants mémorables ; « La femme qui rapporta son mari pour l’échanger » qui n’a pas besoin de commentaire puisque tout est dit dans le titre de la nouvelles ; « La femme qui marcha dans les chaussures de son mari », surement mon histoire préférée ; « La femme qui parlait le femme », une langue incompréhensible pour les hommes…
Ces histoires sont divertissantes mais il m’a manqué un petit truc, j’ai trouvé ce livre plus féminin que féministe même si l’idée de départ est géniale.
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