1941. J'avais sept ans, j'allais au petit lycée de Nice. De mon Alsace natale, je n'avais plus que ma poupée. La honte éprouvée dans les jardins du Conservatoire, le bruit des bottes, le bruit des moteurs de camions se dirigeant vers la gare, conféraient à chaque instant de vie et à la moindre joie une intensité particulière. Car France s'appelait aussi Sarah. Une petite Juive était cachée au fond de moi.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année
