Dans le comté d'Absaroka, Wyoming, la découverte du corps d'une jeune asiatique étranglée en bordure de route n'est pas monnaie courante. Et quand on retrouve près des lieux du crime un vagabond Indien au physique de colosse, Virgil White Buffalo, en possession du sac à main de la victime, l'affaire semble être vite expédiée. Pourtant, le shérif Longmire a du mal à croire que Virgil soit l'assassin, d'autant que dans le sac à main de la morte, on découvre un vieux cliché qui le ramène à sa première enquête criminelle, près de quarante ans plus tôt, en pleine guerre du Vietnam.
Enfants de poussière est un polar haletant qui nous entraîne des boîtes de nuit de Saïgon aux villes fantômes du Wyoming. Ce nouveau volet des aventures de Walt Longmire est l'un des plus ambitieux de son auteur.
Je continue avec un plaisir sans cesse renouvelé à marcher sur les traces du shérif Walt Longmire et de sa tribu.
Cette nouvelle enquête alterne passé et présent et entremêle deux intrigues aussi passionnantes l'une que l'autre. Les souvenirs du Vietnam viennent hanter Longmire lorsque le cadavre d'une jeune vietnamienne est découvert dans le comté d'Absaroka. Un vagabond mutique et géant semble être un coupable tout désigné. Mais la victime était en possession d'une photo de Walt prise à Tan Son Nhut en 1967...
Dans une ambiance plus sombre que les précédents romans, Craig Johnson continue de nous faire traverser les paysages grandioses du Wyoming et de nous faire rencontrer des personnages hauts en couleur et nimbés de mystère.
Inquiet pour Cady, sa fille, embarrassé avec Vic, sa collègue, alourdi de souvenirs douloureux, Walt est mis à rude épreuve. Heureusement qu'il peut compter sur la Nation Cheyenne pour le soutenir et le stimuler par quelques remarques piquantes !
Quant à moi, je deviens une vraie fan et suis impatiente de retrouver ces personnages attachants, pleins d'humour et de compassion.
#explolecteurs de polar
Le corps d’une d’une jeune vietnamienne est retrouvé sur le bas côté de la route dans le comté d’Absaroka, Wyoming. Dans un tunnel, à proximité, se terre un Indien qui a dans ses affaires le sac de la jeune femme. Tout semble le désigner comme coupable pourtant le shérif Walt Longmire trouve dans le sac de la victime une photo qui le replonge 40 ans plus tôt dans les méandres d’une affaire durant la guerre du Vietnam.
Les deux histoires parallèles, à 40 ans de distance, s’imbriquent très bien et constituent le point fort de ce polar. On passe de l’une à l’autre au gré des situations que vient Longmire. Elles progressent et se dénouent également de concert. Autre réussite de Craig Johnson, c’est la manière dont il restitue les atmosphères : la ville fantôme de Bailey et l’imprégnation du lecteur par la culture indienne d’un côté, les opérations militaires et les moments de détente des soldats pendant la guerre du Vietnam de l’autre. Le tandem de Walt Longmire et de son ami Henry Steading Bear fonctionne aussi très bien et j’ai beaucoup apprécié les deux personnages.
En fait, je regrette deux choses. La première, c’est de commencer les aventures de Walt Longmire par le 4e opus de la série. Il y a beaucoup d’événements qui ont eu lieu dans les précédents romans qui sont évoqués et je suis restée un peu sur ma faim en ce qui concerne les liens entre les personnages récurrents. Second point qui me chagrine et qui me paraît plus ennuyeux, c’est que les deux intrigues policières m’ont paru très prévisibles, ce que je trouve dommage compte tenu des qualités que j’ai mentionnées ci-dessus.
Une bonne lecture, agréable pour l’été et se détendre.
Le cadavre d’une jeune femme originaire du Vietnam est retrouvé dans le Wyoming. Le chérif Longmire chargé d’enquêter sur l’affaire va retrouver sur la victime, une vieille photo de lui, qui va le renvoyer à ses souvenirs de la guerre du Vietnam quand il était enquêteur pour la police militaire.
L’auteur entremêle le présent et le passé par des flash-back réguliers tout au long du livre. J’ai eu beaucoup de mal à m’y retrouver entre ces deux enquêtes et à faire le lien. J’ai trouvé que ce procédé cassait le rythme de l’enquête et perdait le lecteur.
Dans « Enfants de poussière » les personnages sont sympathiques car ils sont humains et attachants. Notamment, Walt, le protagoniste dont les blessures du passé et les traumatismes de la guerre sont encore très présents. J’ai trouvé que Craig Johnson faisait intervenir de très nombreux personnages à qui il donne des surnoms ce qui demande un certain temps au lecteur pour s’adapter et s’y retrouver.
Les descriptions des paysages sont superbes et visuelles. Le décor parfois lumineux, parfois inquiétant participe à nous plonger dans l’ambiance du livre.
Si la plume de Craig Johnson est très belle et agréable, l’intrigue bien mené, j’ai eu un peu de mal à entrer dans son univers très particulier.
Merci beaucoup aux lecteurs.com et aux éditions Gallmeister de m’avoir fait découvrir « Enfants de poussière » dans le cadre des explorateurs du polar.
Le cadavre d'une jeune vietnamienne est découvert le long d'une route du comté d'Absaroka, Wyoming. Un crime odieux vite résolu puisqu'à quelques pas de là, sous un tunnel, vit un indien SDF, en possession du sac à main de la victime, et particulièrement violent lorsque Walt Longmire veut procéder à son arrestation. Pourtant, le shérif n'est pas homme à se contenter d'un coupable tout trouvé. Ancien marine, vétéran du Vietnam, Longmire croit reconnaître l'un des siens en ce colosse indien, muet et fou furieux. Il ne lui en faut pas moins pour chercher ailleurs l'assassin de cette ''enfant de poussière'', née d'une mère vietnamienne et, sans doute, à la recherche de son père américain. Dans le sac de celle-ci, une vieille photo de Walt, assis au piano d'un bar, quelque par au Vietnam, il y a quarante ans de cela... Une affaire compliquée pour le shérif qui voit affluer ses souvenirs de guerre, lorsque, envoyé à Tan Son Nhut, il effectuait sa première enquête en tant qu'inspecteur des marines.
Si Craig Johnson aime habituellement nous faire voyager dans son magnifique Wyoming, il va plus loin dans cet opus, en nous entraînant au Vietnam, dans cette guerre qui a tant marqué les américains.
On savait que Walt et son ami Henry étaient des vétérans, on découvre ici quelques épisodes de leur guerre où, fidèles à leurs valeurs, ils ont combattu en tentant de sauver leur peau et quelquefois celle des autres. Le tout jeune Longmire de la police des marines y mènera sa première enquête, sans souci des grades ou de la hiérarchie, se liera d'amitié avec une prostituée, et échappera de justesse à la très meurtrière offensive du Têt. Moins expérimenté, l'homme a pourtant déjà la même pugnacité et le même sens de la justice que le futur shérif.
Mêlant les époques, Johnson déroule deux enquêtes qui ont pour point commun le Vietnam et les fantômes de la guerre. Toujours aussi attachante, la petite communauté du comté d'Absaroka devient, au fil des tome, une famille que l'on retrouve avec plaisir et qu'on aime à connaître mieux. Jamais décevantes, les aventures de Walt Longmire gagnent en profondeur à chaque tome et sont un véritable plaisir de lecture. A savourer sans modération.
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