"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Il faut mettre fin à Endgame. Jouer pour gagner ou se battre pour la vie ?Les Joueurs vont terminer Endgame... selon leurs règles. Les vrais héros se révèlent et les plus puissants ne sont pas ceux que l'on croit. Il y a l'étrange Stella, qui semble en savoir plus qu'elle n'en dit et leur propose une alliance. Faut-il lui faire confiance ?Suspense insoutenable et émotion : au coeur de l'action la plus intense se profilent les interrogations fondamentales d'êtres complexes, profondément humains.Un final audacieux, captivant, vibrant : le dénouement magistral d'un grand roman.LISEZ LE LIVRE. TROUVEZ LES INDICES.DÉCRYPTEZ L'ÉNIGME.
Tout d'abord, commençons par le commencement (c'est parfaitement logique et évident ce que je viens de dire... bref...). Je tiens, comme toujours, à remercier les éditions Gallimard Jeunesse pour la confiance qu'ils ont en moi, en mes chroniques livresques, au vu des services presse que je demande et que je reçois dans les plus brefs délais. Ce partenariat est signe pour moi de la crédibilité de mon blog, de l'importance qu'il a dans ma vie, et c'est aussi une démonstration de ma passion pour cette activité si enrichissante à mes yeux, pour moi comme pour mes fidèles visiteurs. Donc, je me dois de remercier Gallimard de m'offrir ces opportunités merveilleuses d'exprimer mon amour de ma lecture à travers mes chroniques sur leurs dernières parutions. Il fallait que j'exprime ma gratitude et ma reconnaissance pour cette chance unique qu'ils m'ont donnée. Pour ce nouveau service presse, j'ai choisi le tome trois de la fameuse saga à énigmes Endgame, qui a tant fait parler d'elle. (Il faudra que je poste à nouveau mes chroniques des deux premiers tomes à l'occasion...). Je ne pouvais pas passer à côté du tome final de cette série livresque pour la jeunesse qui m'a captivée de bout en bout. Je dois vous avouer que, bien sûr, comme pour toute fin de saga, j'appréhendais ce grand moment : allais-je être déçue d'une fin que j'attendais avec une si grande impatience ? Ou au contraire être satisfaite de cette fin qui clôt tout en beauté ? Allais-je refermer le livre le cœur lourd de quitter cet univers ? Découvrez les réponses à ces questions si dessous.
On quittait le tome deux d'Endgame en plein cliffhanger. La nature de la clé du ciel avait été révélée, et quelle révélation, on voit que la perversité des Créateurs est poussée loin ! ; le combat pour la dite clé du ciel acharné, et on nous laissait en plan avec une mère dévastée d'avoir été séparée de son enfant, dont la famille venait juste d'être massacrée dans l'optique d'arrêter toute cette folie (oui, c'est franchement bizarre dit comme ça), et avec un enfant de treize ans sans pitié et à l'instinct de tueur abattu - c'est pas plus mal vous me direz ... c'est horrible ce que je viens d'écrire, voyez comment Endgame contamine même l'esprit supposé sain du lecteur ... Je dis bien « supposé » ... et un autre qui s'enfuit avec les deux clés en sa possession. Petit rappel : trois clés = Clé de la Terre + Clé du ciel + Clé n°3 + un Joueur + Kepler 22B = GAME OVER POUR L'HUMANITE TOUTE ENTIERE. Capiche ? Pour ceux qui ont l'impression que je parle chinois, cela signifie que vous n'avez pas lu Endgame. Je vais vous la faire en une phrase : douze Joueurs issus de douze lignées cherchent trois clés pour les Créateurs, ici représenté par Kepler 22B, et s'affrontent pour la vie afin d'éviter la fin du monde. Vous voyez le topo ? Et bien sûr, un seul doit survivre et les autres = kaputt. Vous comprenez alors qu'à la fin du tome deux, j'en avais le cœur qui battait la chamade à l'idée que l'un des Joueurs restants puisse potentiellement gagner. Lire le tome trois était alors indispensable pour calmer mon rythme cardiaque et avoir enfin l'issue de ce jeu particulièrement vicieux. On suit alors la poignée de Joueurs qui continuent ... à jouer, enfin on va dire ça (il y en a moins de la moitié qui sont encore vivants, je précise), ou justement pas d'ailleurs, à travers le monde pour récupérer la troisième clé : la Clé du Soleil (effet lumineux autour de cette révélation). Ce que j'ai adoré dans cette saga et qu'on retrouve dans les trois tomes, c'est un rythme effréné qui ne s'arrête jamais : les personnages voyagent aux quatre coins du monde, à la recherche d'indices, d'éléments leur permettant de mieux saisir Endgame, qui est une énigme en soi, THE enigme même je dirais, et aussi de se retrouver eux-même. En effet, au fur et à mesure de l'histoire, les personnages évoluent, entrent dans leur rôle de Joueur, qui ont le destin de leur lignée et de toute l'humanité entre les mains, remettent ce dit rôle en question, prennent conscience de leurs responsabilités, et campent leur position. Ce qui est intéressant à voir, c'est que ce dernier tome est le résultat final de cette maturation. Tous les personnages vont comprendre plus ou moins tôt quel est leur enjeu dans toute cette affaire, si la cruauté et la violence d'Endgame les a changés radicalement, ou au contraire, leur a fait rendre compte de qui ils étaient déjà bien auparavant au fond d'eux, pour quoi ils se battent, quels sont leurs convictions et leur raison d'agir dans tout ce chaos. Cette fois-ci, les personnages n'étaient plus apeurés, incertains, réagissant à cette peur par une violence irréfléchie. Ils sont désormais de jeunes adolescents matures, qui ont dû grandir trop vite certes, mais qui ont su faire face à l'inimaginable, et qui en sont ressortis vivants et en ayant foi en la cause qu'ils soutiennent : arrêter Endgame, ou au contraire gagner le jeu. Ce qui est amusant, c'est que tous veulent se venger des Créateurs, mais soit en abolissant les règles pré-établies depuis des siècles et des siècles, soit au contraire en s'immergeant totalement dans le jeu pour tuer les Créateurs, ou plutôt Kepler 22B parce-que les autres, on s'en fiche, de l'intérieur. En clair, je dirais que la saga Endgame dans son ensemble, si on creuse suffisamment durant notre lecture, aborde de manière très intéressante et en profondeur la psychologie de ses personnages, de leur caractère humain, ce qui permet de nous identifier à eux, malgré l'incongruité de leur tâche (ils ont été entraînés depuis leur plus jeune âge à se battre et à tuer quand même), et de se mettre dans leurs chaussures. Tout simplement, Endgame nous entraîne dans un dédale de périples et de défis, où les personnages se retrouvent sans cesse à devoir faire des choix décisifs et à porter le fardeau des conséquences qui en découlent. Dans ce tome trois, on a un calme apparent, car les personnages savent désormais ce qu'ils veulent, ils sont plus réfléchis, plus sereins, et savent ce qu'ils veulent accomplir. L'instabilité qui régnait dans les deux premiers tomes fait place à une solidité nouvelle dans la psychologie, tous semblent avoir trouver leur place et se sont résolus à mettre fin à cette situation insensée coûte que coûte. Mais cette soi-disant sérénité va vite nous éclater à la figure.
Honnêtement, tout au long de ma lecture, j'avançais à tâtons. Je ne savais pas à quoi m'attendre, si ce n'est à une bombe à retardement. Et je l'ai eu. Mais je ne savais pas quand ça allait tomber. Si les personnages sont plus décidés et réfléchis, le rythme de l'histoire, des actions entreprises, est toujours aussi infernal et trépidant. Ce qui est très bien vu de la part des deux écrivains, car, après tout, l'humanité est en train de vivre une sorte d'apocalypse bien réelle. Cette atmosphère tendue et de catastrophe, où on ne sait jamais ce qui va nous tomber dessus, et à quelle intensité, est extrêmement bien construite. On nous fait sentir qu'on est dans un état de panique permanente durant toute la lecture avec notamment un rythme saccadé des événements, morts, explosions, destructions, courses-poursuites, affrontements à la pelle (sans que ça fasse too much, on n'est pas dans un blockbuster non plus), avec parfois très peu d'explications. Pour autant, ça ne m'a pas gênée. Je m'explique : par exemple, dans le résumé de ce tome trois (et dans le tome deux, on nous le faisait bien comprendre aussi), la mystérieuse Stella Vyctory est censée avoir un rôle central. Or, ce n'est pas exactement ce qui se passe ... car dans la vraie vie, rien n'est prévisible, vous voyez ... Et c'est la sensation que m'a faite Endgame, et qui est incroyable : on a l'impression que ce cataclysme qui tombe sur la tête des personnages, et sur celle de la Terre tout entière soit dit en passant, nous arrive à nous aussi. Tout est crédible du début à la fin. On a très peu d'informations sur Kepler 22B (même si, dans ce tome, on a quelques chapitres de son point de vue, et c'est franchement cool car on a des pistes pour comprendre quel est le véritable enjeu d'Endgame), sur les Créateurs en général, sur les extraterrestres de Wayland Vyctory (cf. tome deux) qui sèment la pagaille au niveau de nos monuments historiques ... Ça pourrait être frustrant. Mais, dans la vie réelle, et là je vous demande beaucoup d'imagination, si on était face à un état de crise mondial comme celui-ci, est-ce qu'on prendrait le temps de se poser et de se dire « Attends, mais les extraterrestres-là, pourquoi est-ce qu'ils explosent nos monuments ? Et les Créateurs, c'est quoi cette connerie ? (Désolée pour le langage) Qui sont ceux qui menacent l'humanité ? » ? Réponse : non. On ferait comme les humains dans Endgame : on se cache, on se terre dans nos maisons, on fait nos réserves, et on panique grave (puissance 10 000). C'est cette tension de peur extrême qu'on ressent durant tout le roman, car la planète est mise à mal et Endgame a foutu tout le monde dans un sérieux pétrin. On n'a pas le temps de se poser des questions existentialistes, on agit. Voilà, c'est ce que je recherchais : le tome trois d'Endgame, c'est le tome de l'action. Les personnages nous malmènent entre courses-poursuite en voiture, le fusil au point, course contre la montre en avion, car ils savent piloter des avions en plus ! ... On en prend pour notre grade. Dans les deux premiers tomes aussi, on courrait dans tous les sens, mais là, on sent véritablement la gravité de l'enjeu, l'engagement des personnages, c'est la dernière ligne droite, c'est décisif. Qui va mourir ? Qui va survivre ? J'en tremblais et transpirais rien que d'y penser.
Au niveau des personnages, pour certains, leur mort ne m'était pas surprenante (faut dire qu'ils avaient envie de mourir, on va pas leur refuser non plus ...). Pour d'autres, cela ne me serait même pas venu à l'esprit qu'ils meurent, tant je n'en avais pas envie (je suis gentille, vous avez vu) et au vu de leur tempérament de feu, je me suis dis que ce n'était même pas envisageable. J'ai adoré la relation entre Maccabee, le Nabatéen, et Petite Alice Chopra. Ça apporte de la douceur dans toute cette folie meurtrière et délirante, de voir que des liens d'amour et familiaux peuvent se construire entre deux êtres, même en plein milieu d'un carnage. Cela prouve aussi que les Joueurs sont loin d'être des machines à tuer, qu'ils ont des sentiments, et qu'ils ont conservé leur humanité, leur capacité à voir l'autre en tant qu'être humain doué de sentiments, d'émotions, d'intériorité, de compassion, d'amitié, d'amour et non simplement en tant qu'obstacle à abattre ou moyen pour gagner le jeu. Maccabee est un personnage tiraillé, qui m'a beaucoup touchée, car il a une certaine fragilité, il est un jeune garçon encore perdu et qui s'est retrouvé imbriqué dans quelque chose qui le dépasse complètement in fine. Quant à Petite Alice, elle est juste adorable, et ça m'a fendu le cœur de constater qu'Endgame n'épargne absolument personne, pas même de tout jeunes enfants innocents, au cœur pur et généreux. J'étais très heureuse aussi de retrouver Sarah, la Cahokienne, & Jago, l'Olmèque, mon duo chouchou. Je l'avoue, Jago a su me charmer dès le départ, il est très séducteur, mais il est bien plus que ce qu'il n'y paraît. Pour ce qui est de Sarah, elle est un personnage qui insuffle de l'espoir. Elle a certes eu des moments de faiblesse, comme tous les autres Joueurs, mais elle est une battante, elle n'abandonne jamais, et dans ce tome-ci, ses incertitudes se sont effacées, et elle est plus que jamais déterminée, elle m'a apportée de la force et de l'espoir tout au long de la périlleuse aventure que fut ma lecture, pour croire que ce jeu vicieux pouvait finir une bonne fois pour toute et par la défaite des Créateurs. Vous l'aurez compris, je les adore tous les deux, ils ont une complicité très touchante et ça apporte une étincelle de lumière dans toute cette noirceur que constitue Endgame. Hilal, l'Aksoumite, est un personnage que j'ai adoré dès le départ : dès le premier tome, il souhaitait arrêter Endgame, créer une alliance avec les autres Joueurs, pour lesquels il n'éprouve aucune animosité, il souhaitait être pacifique. A mes yeux, il était le personnage le plus lucide et proche de nous. Au fil de l'histoire, il a toujours su se montrer patient, malgré tout ce qu'il en a bavé, et il a eu sans cesse une attitude extrêmement sage qui a suscité mon respect. Shari, l'Harapéenne, est sûrement le personnage qui m'a le plus émue au cours de cette aventure. Elle est toujours restée la maman, elle a conservé son instinct maternel, l'instinct de la famille, malgré la rivalité, le sang, la haine, l'appât du gain avec les trois clés. Son cœur déborde de bons sentiments, et, si elle nous paraît dure et froide au tout début du tome (après ce qui lui est arrivé, on lui pardonne), elle retrouve très vite la personne qu'elle est vraiment : la maman, aimante, protectrice, qui n'éprouve pas de rancœur et ne commet pas d'actes stupides et vils. J'éprouve beaucoup de tendresse à l'égard de ce personnage et de sa force morale face à l'adversité. Jenny Ulapala est une grand-mère que j'aurais adoré rencontrer. Elle m'impressionne et force le respect, elle porte l'histoire de son peuple aborigène en elle, et elle ne se laisse pas démonter. Sa sagesse est immense, et les pouvoirs de son esprit également. J'en suis restée bouche bée. Pour ce qui est d'Aisling, la Celte, je croyais qu'elle était un personnage insensible, presque fade, comme un bloc de glace, mais je me suis lourdement trompée. Certes, je ne me suis pas attachée à elle autant qu'aux autres Joueurs mentionnés ci-dessus, mais elle se rend compte de ses erreurs, tente de se faire pardonner, de se corriger, d'agir comme il faut, et rien que pour ça, je lui dis bravo. Et puis, j'aime son trio avec Marss et Jordan, ils forment une belle équipe, formée de manière totalement imprévue et spontanée (cf. tome deux, encore), mais très soudée in fine. Pour ce qui est d'An Liu, le Shang, c'est un esprit tordu (point barca). Je n'ai jamais réussi à le cerner, et après ma lecture du tome trois, je n'arrive pas à exprimer ce que je ressens pour ce personnage, qui a souffert, qui a été torturé, qui a connu un amour intense qu'il vénère, qui est la Mort personnifiée ... D'un côté, je trouve An Liu horriblement sombre et mélancolique, et en même temps, je me dis que c'est le personnage le plus mystérieux et intéressant de la saga, et que sans lui, Endgame n'aurait pas été aussi passionnant et terrifiant à la fois. Je penchais entre aversion et compassion, presque compréhension de ses actes pour ce personnage qui n'arrête devant rien ni personne jusqu'à avoir atteint son objectif morbide. J'ai été étonné aussi qu'An Liu s'allie avec quelqu'un, lui qui est si solitaire, renfermé sur lui-même et sur ses tics (qui sortent de la norme), et cette nouvelle alliance fut pour le moins surprenante et enrichissante sur le personnage d'An Liu et sur Endgame en soi. Je n'en dis pas plus ... Rien n'est tout blanc, ni tout noir dans Endgame, sachez-le. Tout nous déroute et nous amène à nous poser des questions, à être tiraillée concernant la bonne manière de penser, la bonne décision à prendre si on avait été à la place des personnages.
Pour conclure, je dirais que ce tome ultime aura clôt en beauté cette saga très originale, détonante, qui nous amène de périple en périple, qui nous essouffle et qui nous fait vivre des sensations fortes, et encore, c'est un euphémisme. Ce dernier tome m'aura fait l'effet d'une bombe, avec deux retournements de situation majeurs qui m'ont laissée totalement sonnée. J'ai encore du mal à m'en remettre à l'heure où j'écris ces mots. Endgame se traduit de façon littérale "Le jeu de la fin" et c'est exactement le nom qu'il faut : le jeu s'est terminé de manière magistrale à mes yeux, c'en était presque mystique, légendaire, une fin digne de ce nom pour ce jeu qui existe depuis la nuit des temps, tout en étant ancré dans notre époque contemporaine. La saga nous envoûte avec des illustrations extrêmement bien choisies pour représenter les lignées et leur diversité historique et culturelle, les différentes étapes de l'aventure, les lieux qui ont marqué le jeu, ça apporte un vrai plus. Les chapitres sont très courts, aérés, avec les points de vues de chaque personnage et les logos des lignées associés. Cela ne peut qu'être dévoré, jusqu'à la dernière ligne. James Frey et Nils Johnson-Shelton ont signé une saga jeunesse à quatre mains réussie, qui se démarque, avec un mélange de technologie, qui confine à la science-fiction, et de traditions ancestrales, crédible, totalement accepté par le lecteur, qui se sent appartenir à cette histoire pour le moins rocambolesque. Mais, en y pensant, quel est le véritable enjeu d'Endgame ? Nous montrer que les humains n'ont besoin que d'eux-même pour se faire du mal entre eux, au nom de pseudos « Créateurs » ? Que l'humanité est plus forte et ancrée en nous qu'on ne le pense, qu'on se dénigre nous-même et notre appartenance à l'espèce humaine ? Qu'il y a toujours une lumière qui brille pour nous et en nous malgré toutes les horreurs que le monde doit essuyer ? Tant d'interprétations sont possibles. Je vous laisse déguster cette trilogie palpitante, qui saura vous tenir en haleine et vous offrir une fin épatante, qui n'épargnera pas votre petit cœur, et qui dans tous les cas, vous surprendra. Rien ne peut vous préparer à ce dénouement. Si vous voulez savoir qui restera et qui mourra à l'issue de tout ça, je vous conseille fortement de lire Endgame, conseil d'amie. J'ai le cœur à la fois heureux et fier, mais aussi gros, d'avoir fermé ce dernier tome. C'est toujours dur de dire au revoir à une telle saga, mais elle restera dans mon cœur, comme le reste des lectures qui m'ont marquée dans ma vie de lectrice ... Il ne me reste qu'à attendre l'adaptation cinématographique, qui promet d'envoyer du lourd. Je me demande quand même comment ils vont réussir à adapter un tel pavé, avec la diversité ethnique des personnages, des lieux géographiques, des événements ... Moi, en tout cas, j'ai de très hautes attentes, et je suis excitée ! Sachant que James Frey en sera le scénariste, je fais confiance au créateur de cette saga jeunesse incroyable et explosive. On se donne rendez-vous à la sortie du premier film ! COUP DE COEUR ♥
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Suite à la fin plus que mouvementée du second tome, nous retrouvons nos 7 personnages restants. Au vu de la situation, 5 d'entre eux sont désormais résolus à former une alliance, afin d'arrêter Endgame et Kepler22b car ce n'est plus seulement leur propre survie qui est en jeu mais également celle de l'humanité entière.
L'ambiance est toujours aussi survoltée dans ce final car il s'agit toujours d'une course contre la montre. Si la majorité des joueurs a conclu une alliance, plus ou moins basée sur la confiance et un but commun, ce n'est pas le cas de certains, qui sont toujours décidés à remporter Endgame pour leur lignée, ou qui sont décidés à détruire les créateurs de ce jeu morbide, n'hésitant pas à tuer sans état d'âme pour cela ! D'ailleurs, les auteurs ne nous épargnent pas (ni les personnages), ils font peu à peu monter le suspense (et surtout notre stress, de perdre de nouveaux joueurs auxquels on s'était attaché), tout en n'hésitant pas à nous faire tourner en bourrique alors que l'on avait l'impression de toucher au but : à la fin d'Endgame !
D'autre part, l'intrigue m'a paru un peu plus calme mais davantage post-apocalyptique car une épée de Damoclès est également suspendue au dessus des humains. Cela nous permet d'avoir un plus grand aperçu de leurs réactions face à cela et comme on pouvait s'y attendre, c'est le chaos et la violence ! Parfois, on se demande même si cela vaut le coup de sauver ce monde !
En outre, en refermant ce livre, je ne sais pas si je suis la seule à m'être sentie frustrée mais même si nous avons le dénouement, je trouve qu'il nous manque encore des éléments de réponses. En effet, pour quelle(s) raison(s) Kepler22b et ses acolytes créateurs ont-ils réellement créé ce jeu ? Pour décimer la population et s'emparer de la Terre ? Une banale expérience pour voir la réaction de l'humanité face à leur prochaine extinction et la destruction de leur chère planète ? Bref, nous pouvons élaborer tout un tas de théories, mais nous n'avons toujours pas le fin mot de l'histoire...
Pour conclure, le rythme de l'intrigue est un peu moins haletant qu'auparavant et il nous manque encore quelques réponses ! Pourtant, c'est une fin de trilogie convenable !
Enfin !
Après toutes ces péripéties, tous ces morts et ces luttes qui vaincra ? qui survivra ? Y aura-t-il des survivants ? Est-il encore possible d'arrêter Endgame et les créateurs ? Ce tome répond a toutes nos questions et il est toujours aussi haletant que les précédents.
Dès les premières pages j'ai était happée par l'action sans répit à longueur du roman. Il y a toujours autant de bouleversement et attendez-vous à être surpris, se ne sera pas forcement votre héros préféré qui gagnera. Et d'ailleurs y a-t-il des héros dans cette trilogie ? Chacun a était entraîné a tuer et l'a déjà fait a plusieurs reprise, quand quelques uns joue pour la vie, leur famille, ou le plaisir, d'autre jouent pour la mort... Vous aurez votre joueur préféré auquel vous serez attaché et penserez comme lui qu'il faut gagner ou arrêter Endgame. En tout cas vous ne serez pas indifférent...
J'ai tenté malgré le rythme effréné de retarder le moment de finir ce livre mais je suis arriver à la fin et j'ai découvert un final grandiose et finalement logique, même si j'aurais aimé une fin différente. Finalement j'ai adoré cette saga du début à la fin et vous la recommande chaudement.
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