"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'Atalante ne ressemblait déjà, en 1934, à rien de connu. 82 ans et des millions de films plus tard, il ne possède toujours aucun équivalent. Sa force, sa beauté, elles, restent intactes, comme demeurent intacts le jeu plus instinctif que jamais de Simon, ici en mode « Boudu » puissance dix sans jamais verser pour autant dans la caricature, la sensibilité de chaque instant (de chaque plan ? et le visage tantôt éclatant, tantôt chiffonné de Dita Parlo, si juste, si fragile, si touchante, la violence larvée de Dasté (bien plus judicieusement utilisé que dans Zéro de conduite ), proposant sur la durée, avec une économie de moyen remarquable, proche de la sécheresse, une incarnation de l'amour fou appréhendé sous son aspect le plus paroxystique. Avec en corollaire, cet aspect un peu négligé par les historiens du cinéma, au bénéfice d'une approche essentiellement esthétique, pour ne pas dire bretonienne (« la beauté sera convulsive ou ne sera pas ») : l'humour à fleur de peau imprégnant l'ensemble.
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