80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
En six nouvelles où alternent satire féroce et méditation nostalgique, Rodica Iulian dépeint la mort programmée de notre civilisation. Du langage qui ne sait plus nommer les êtres et les choses jusqu'à l'abolition de la mémoire, des vivants ne se sentant plus chez eux sous leur toit jusqu'aux défunts expulsés de leurs sépultures, sans parler de la laideur envahissante, profanatrice de nos villes et de nos paysages, du mensonge et de la contrefaçon qui remplacent le réel et de la suprématie imposée par les désirs minoritaires, le monde nouveau est en train d'éclore. Sous les masques « modernes », « progressistes » des idéologues et gouvernants qui l'ont voulu se cache mal le visage des suppôts de la barbarie.
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