80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Je ne vis pas en lieu sûr. C'est sur ce constat que ces mots ont pris corps. C'est sur un danger que je les ai écrits. Un péril invisible, qui ne peut se dire sûrement qu'aux portes de l'ineffable. En effet, le sentiment d'existence peut être fragile, menaçant, qui demande instamment de trouver à se protéger, quelque part, au moins dans un lieu imaginaire qui reste à inventer. Un lieu sécurisé pour traverser les jours ou quelques heures qui seraient, oui, un peu périlleuses. J'ai trouvé quant à moi abri dans mes textes. C'est comme cela, il me faut écrire pour être « en lieu sûr », trouver asile dans quelques mots qui pourraient m'abriter et dire aussi quelque chose de la vie.
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