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En face

Couverture du livre « En face » de Pierre Demarty aux éditions Flammarion
  • Date de parution :
  • Editeur : Flammarion
  • EAN : 9782081341555
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Un homme, un jour, sort de chez lui, traverse la rue, et entre dans l'immeuble d'en face.
Il n'en sortira plus - ou presque.
C'est le début d'un étrange voyage immobile, qui l'entraînera dans des rêveries de grand large et des épopées insensées.
A quoi ressemble le monde quand on a décidé de... Voir plus

Un homme, un jour, sort de chez lui, traverse la rue, et entre dans l'immeuble d'en face.
Il n'en sortira plus - ou presque.
C'est le début d'un étrange voyage immobile, qui l'entraînera dans des rêveries de grand large et des épopées insensées.
A quoi ressemble le monde quand on a décidé de lui tourner le dos? Et que viennent faire là-dedans Paimpol, l'Islande, les goélettes et la philatélie ? Ça, il n'en sait rien encore, nous non plus, on va bien voir.
Evoquant Bartleby et Blondin, Echenoz et Jarmusch par son humour autant que son univers mystérieux, En face nous embarque dans un drôle de périple, bercé de ritournelles et ponctué d'images fabuleusement déjantées.
On s'y plonge comme dans une énigme; on en sort comme d'un songe.

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Avis (7)

  • Un jour, Jean Nochez sort de chez lui pour se rendre d’en l’immeuble d’en face. Il quitte sa femme Solange et ses enfants. Qu’est-ce qui a bien pu motiver ce départ ? Pourquoi sa disparition laisse si peu de traces ? C’est ce que nous raconte le narrateur, un des piliers du bar Aux Indociles...
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    Un jour, Jean Nochez sort de chez lui pour se rendre d’en l’immeuble d’en face. Il quitte sa femme Solange et ses enfants. Qu’est-ce qui a bien pu motiver ce départ ? Pourquoi sa disparition laisse si peu de traces ? C’est ce que nous raconte le narrateur, un des piliers du bar Aux Indociles Heureux, que fréquente Nochez. Il nous entraîne dans un étrange voyage intérieur à l’univers bizarre et pourtant poétique.
    Hommage à Jean Echenoz et Hermann Melville, ce roman est un pur bonheur. Calembours, jeux de langue, sens de la formule alimentent ce texte ciselé et drôle.

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  • Ferdinand, pilier de comptoir du bar des Indociles Heureux, entreprend de raconter l'histoire de celui qui, un temps, a occupé le tabouret à côté du sien dans ce bistro de quartier où ils sont quelques uns à s'alcooliser sans beaucoup de conviction. Il s'agit donc de Jean Nochez, un homme sans...
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    Ferdinand, pilier de comptoir du bar des Indociles Heureux, entreprend de raconter l'histoire de celui qui, un temps, a occupé le tabouret à côté du sien dans ce bistro de quartier où ils sont quelques uns à s'alcooliser sans beaucoup de conviction. Il s'agit donc de Jean Nochez, un homme sans particularités, un homme au physique terne et à la vie du même acabit. Jean est marié avec Solange, il a deux enfants et tient une boutique de philatélie. Son existence, morne et sans intérêt, est cependant bouleversée le jour où il décide de louer l'appartement juste en face du sien, grâce au pécule que lui a légué un oncle berrichon. D'abord, il n'en fait rien, allant même jusqu'à oublier cette location saugrenue. Puis, après un week-end en famille à Paimpol, il y entrepose la misérable maquette d'un bateau dont il a fait l'acquisition dans une brocante. Et, sur un coup de tête, il rejoint la maquette, décidé à se retirer du monde, disparaissant de la vie de Solange sans préavis. De sa fenêtre, il observe le monde à ses pieds et surveille l'appartement et la famille qui étaient les siens avant son geste insensé.

    A la lecture du dernier livre de Pierre DEMARTY, une question vient immédiatement à l'esprit : cet auteur est-il un génie ou un escroc ?
    Du génie, il a l'écriture brillante qui suit une idée, se perd en circonvolutions, revient à son point de départ par des chemins détournés, repart dans une élucubration, si bien qu'on est déboussolé, égaré, trompé, mais séduit par le charme, l'humour, le cynisme de ces digresssions azimutées.
    Oui mais là où il y a escroquerie, c'est quand il pousse le vice jusqu'à interrompre son récit à son point culminant pour laisser le lecteur dans un vide sidéral avec lequel il doit bien se débrouiller. Car, Pierre DEMARTY a tenté le pari de raconter une histoire où il ne se passe pas grand chose, tout en nous laissant croire le contraire. Parce que malgré ses avertissements (mon héros est sans intérêt, sa vie est morne, il n'y a aucun espoir qu'il lui arrive quelque chose d'intéressant...), le lecteur n'est pas dupe. Il sait que l'auteur ne peut pas miser sur le non-évènement tout au long de son récit. Et pourtant...
    Alors, génie ou escroc, chacun se fera sa propre opinion mais personne ne restera indifférent à sa plume originale, son vocabulaire choisi avec soin et son sens de la dérision. Une réussite très culottée !

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  • Un roman qui commence comme une énigme et prend, dès l'incipit, le lecteur à témoin, risquant ainsi de briser l'illusion référentielle. Un roman qui se poursuit comme un voyage immobile, à la fois onirique et prosaïque. Un roman qui laisse la part belle à l'imagination, à l'humour, à...
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    Un roman qui commence comme une énigme et prend, dès l'incipit, le lecteur à témoin, risquant ainsi de briser l'illusion référentielle. Un roman qui se poursuit comme un voyage immobile, à la fois onirique et prosaïque. Un roman qui laisse la part belle à l'imagination, à l'humour, à l'intertextualité...
    Tout surprend dans ce roman !
    Le narrateur, qui se définit comme un anti-héros absolu, nous embarque dans des phrases aux méandres improbables, nous attirant dans des recoins humoristiques ou dans des considérations existentielles, tout en laissant le personnage principal dans l'opacité.
    Jean Nochez - au patronyme antiphrastique - choisit de partir "en face". En face à face ? En face des autres ? En pleine face ?
    De ce personnage falôt et sans histoire, l'auteur fait le héros d'une épopée intérieure au mystère tel qu'il continue de nous poursuivre bien après la lecture.
    Frère de Bartleby, Jean Nochez lui emprunte une manière similaire de dire "non". Il y a dans ce livre un mélange d'humour, qui en rend la lecture jubilatoire, et d'une compassion extrême pour ces "indociles heureux", pour cette humanité en souffrance silencieuse.
    Ferdinand, le narrateur, brouille les pistes, sème le doute, nous entortille dans les mots et les phrases avec lesquels il jongle sans jamais nous perdre tout à fait. Jean Nochez est-il le produit de son imagination ? Est-il son double ? Son reflet observé "en face" ? Toutes les interprétations restent possibles avec la fin ouverte vers ce train qui s'éloigne. Vers où ?
    C'est brillant, à la fois léger et grave, plein d'indices contradictoires qui rendent le lecteur complice et impliqué entièrement dans le roman. Les clins d'oeil, les références culturelles, tissent un maillage habile et malicieux qui inscrit cette hisoire dans une communauté littéraire. Pierre Demarty joue avec la langue (savoureuses trouvailles linguistiques !), avec la littérature, avec le lecteur. Il montre une véritable tendresse lucide pour chacun de ses personnages. Cette intelligence de l'autre, cette maîtrise de l'écriture nous nous mènent en bateau et nous emportent dans un voyage jouissif !
    Un roman subtil, riche, poétique, philosophique, passionnant qui ne m'a pas laissée "intacte" ! A lire et à savourer absolument !!

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  • Etape de la page 100. Le premier roman de Pierre Demarty, par ailleurs éditeur, on n’aurait pas été surpris de le voir publié chez Minuit tant, par son ton et son écriture, il ressemble – en mineur - à quelques figures de pointes de cet éditeur, Christian Oster, Christian Gailly ou Yves Ravey....
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    Etape de la page 100. Le premier roman de Pierre Demarty, par ailleurs éditeur, on n’aurait pas été surpris de le voir publié chez Minuit tant, par son ton et son écriture, il ressemble – en mineur - à quelques figures de pointes de cet éditeur, Christian Oster, Christian Gailly ou Yves Ravey. En face raconte l’histoire d’un homme qui, prenant ses distances avec sa femme, loue un appartement en face du familial. Le ton est détaché, les phrases sont lapidaires, le narrateur racontant au lecteur ce qu’il sait du héros. Page 100, il s’interroge sur la curiosité qu’il a provoquée chez lui.

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    • Michel Paquot le 26/08/2014 à 13h54

      J’aurais aimé, vraiment, n’avoir que de belles choses à dire sur ce premier roman de Pierre Demarty, éditeur et traducteur de littérature anglaise. On y sent un réel travail d’écriture fruit d’une réflexion sur la littérature et sur le personnage de roman. L’histoire d’un homme qu’il baptise Jean Nochez et qui décide de quitter sa femme et ses enfants et de louer un appartement en face de chez eux, il la raconte avec un humour subtil et distancié qui le rattache à l’école, pour faire vite, des Editions de Minuit post-Echenoz (Toussaint, Ravey, Laurrent, Oster, Gailly, Chevillard, etc.). En fait, c’est un narrateur, troublé par ce drôle d’individu sans qu’il sache précisément pourquoi, qui tente, en empruntant de nombreuses voies détournées, d’en cerner la personnalité quelque peu énigmatique. Pourquoi, par exemple, achète-t-il, à Paimpol «sur une espèce de brocante sauvage», la maquette d’une goélette qu’il installe dans son appartement nu, la meublant progressivement?
      D’abord intrigué par ce personnage, j’ai fini par m’en détourner. Il y a en effet un côté forcé, voire artificiel, dans les apartés comiques, dans la multiplication des éléments saugrenus qui bâtissent la trame, dans le style, surtout, avec son lot d’effets (répétitions de mots, clins d’œil au lecteur, digressions langagières, etc. etc.), qui finit par lasser. Pierre Demarty est certainement un écrivain mais peut-être doit-il acquérir une voix plus personnelle et mieux calibrée.

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  • Rendez-vous de la page 100

    Jean Nochez, marié, deux enfants, gère sa boutique de philatélie parisienne comme sa vie : sans à-coups, sans surprises, sans émotions. Jusqu'au jour où, en face de chez lui, un appartement vide va devenir le catalyseur de sa nouvelle vie.
    La langue, littéraire et...
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    Rendez-vous de la page 100

    Jean Nochez, marié, deux enfants, gère sa boutique de philatélie parisienne comme sa vie : sans à-coups, sans surprises, sans émotions. Jusqu'au jour où, en face de chez lui, un appartement vide va devenir le catalyseur de sa nouvelle vie.
    La langue, littéraire et poétique, maniée avec dextérité par l'auteur, me plaît autant que le sujet. J'accroche !

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    • laure Bonati le 20/08/2014 à 13h02

      Peut-on décider de tout quitter sur un coup de tête, de partir de chez soi sans se retourner, de laisser femme et enfants, sans remords ni regrets ?

      D’autres auteurs ont répondu à cette question avant Pierre Demarty. C’est un sujet classique. Mais, je n’en connais aucun qui ait choisi comme lieu d’exil de son personnage un appartement situé dans la même ville, dans la même rue, au même étage : l’appartement d’en face… C’est avec un plaisir jamais démenti que j’ai partagé un moment de vie avec notre fuyard : Jean Nochez, monsieur tout-le-monde qui déconstruit sa vie - banale - pour cet univers parallèle, situé de l’autre côté de la rue. Il faut admettre qu’il ne se passe pas grand chose dans la vie de Jean Nochez. C’est d’ailleurs le postulat de départ. Mais après tout, ce n’est pas grave. Car c’est la fuite en elle-même, si proche et immobile, qui importe pour le narrateur, un ami lointain du personnage dont on ne saura rien.
      Le plaisir de lecture est dû en grande partie au style irréprochable de l’auteur, qui s'amuse avec les mots et la longueur des phrases aussi bien qu’il joue à changer de registre de langue d’une ligne à l’autre. Pierre Demarty écrit bien. On le devine cultivé et brillant. Je crois que son talent m’aurait fait accrocher à l’histoire qu’il raconte, qu’elle que fût.

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  • Rendez-vous de la page 100
    En face, l'histoire de Jean Nochez, nouveau pilier de bar, contée par son voisin de tabouret.
    J'aime le style très riche de Pierre Demarty,qui ressemble à des pensées qui fusent dans tous les sens.
    L'histoire en elle-même n'est pas trépidante mais on se laisse...
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    Rendez-vous de la page 100
    En face, l'histoire de Jean Nochez, nouveau pilier de bar, contée par son voisin de tabouret.
    J'aime le style très riche de Pierre Demarty,qui ressemble à des pensées qui fusent dans tous les sens.
    L'histoire en elle-même n'est pas trépidante mais on se laisse facilement emmener jusqu'à la page 100. On se demande un petit peu où l'auteur veut en venir mais c'est pour l'instant assez agréable à lire. A voir, donc!

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    • C Mez le 20/08/2014 à 11h39

      C'est l'histoire d'un nouveau pilier de bar aux "indociles heureux" contée par son voisin de tabouret.
      Une histoire qui n'est pas trépidante ou remplie de rebondissements, mais qui se laisse facilement lire jusqu'au bout, grâce au style de Pierre Demarty, un style drôle et vif qui ressemble à des pensées qui fusent dans tous les sens.

      J'aime la curiosité du narrateur, qui le pousse à enquêter sur la vie de Jean Nochez, personnage "insignifiant", tout comme sa femme. Qui ne s'est jamais posé de questions sur la vie de ces gens attablés au bar toute la journée? Qui ne s'est jamais imaginé ce qui se cachait derrière leurs tristes habitudes?

      Voilà un roman qui répond à ces questions, qui raconte enfin l'histoire d'une de ces personnes. Une histoire ordinaire, une histoire tragique? Un peu des deux, en fait!

      Ma note: 3/5

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  • CHRONIQUE DE LA PAGE 100 ...

    100 pages qui se lisent d’une traite, pour espérer enfin arriver au début de cette histoire, ennuyeuse comme un jour sans pain ; dont le héros, ou l’anti-héros plus précisément, Jean Nochez, prend un malin plaisir à ce qu’il ne lui arrive rien, ni de normal, ni...
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    CHRONIQUE DE LA PAGE 100 ...

    100 pages qui se lisent d’une traite, pour espérer enfin arriver au début de cette histoire, ennuyeuse comme un jour sans pain ; dont le héros, ou l’anti-héros plus précisément, Jean Nochez, prend un malin plaisir à ce qu’il ne lui arrive rien, ni de normal, ni d’extraordinaire, dans sa vie banale de tous les jours.

    Excusez cette phrase longue comme le bras, mais elle me semblait appropriée pour décrire l’ambiance des phrases de P. Demarty. Si le livre peut se résumer en une phrase ( du moins, jusqu’à la page 100).. Ce serait le roman d’un homme dont on raconte l’histoire alors que lui-même , il n’en vit aucune… Le tout, avec des phrases alambiquées faisant pour les plus courtes la moitié d’une page…

    Cet anti héros, dont le seul fait d’armes consiste pour l’instant à l’achat d’un appartement, semble si ennuyeux, que je me surprends à compter la longueur des phrases.. j’en suis à 46 lignes ( oui, oui.. 46) pour la plus longue… pour l’instant…
    Je me plonge dans la suite, et je reviendrai vous donner mon avis à la fin.. si tant est qu’il y en ait une, de fin…

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    • Mallory P le 20/08/2014 à 00h57

      CHRONIQUE DU LIVRE INTEGRAL..


      Loin de moi l’idée de vouloir démolir un premier roman.. mais quelle idée a eu l’auteur de faire des phrases de 30 lignes ( en moyenne) ?

      S’il cherchait à montrer l’ennui qu’éprouve un homme banal, sans histoire aucune, qui n’a même pas la prétention d’être un anti-héros, ( ne parlons même pas d’un héros), et à qui il n’arrive... rien, alors Pierre Demarty a réussi. Certainement du fait de son histoire, mais également par la longueur de ses phrases.

      Jean Nochez est marié à Solange. Ils ont deux enfants, et mènent une vie normale.

      Jean part boire un verre de temps en temps, dans un bar dans lequel il a ses habitudes. Puis, au retour de vacances… Jean visite et loue un second appartement… en face du sien.

      Il l’oublie jusqu’à un jour où il se lève sort de chez lui, traverse la route et rentre … chez lui, son autre chez lui, et c’est lui qui se fait oublier…

      L’auteur nous tient en haleine par un mince fil teinté d’adultère, mais nous prive meme d’une fin à la hauteur de nos espérances… Le soufflé retombe plus rapidement qu’il ne s’était gonflé, et la baudruche se dégonfle plus vite qu’un parapluie non imperméable ne prend l’eau.

      Cet ouvrage ne restera pas, pour moi dans mes coups de cœur de la rentrée, ni dans mes annales tout court… Je suis ravie de l’avoir terminé, et j’en ressors… épuisée.

      NOTE 6/20

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