Des idées de lecture pour ce début d'année !
Un grand nombre de penseurs et d'écologistes sont d'avis qu'il devient de plus en plus probable que l'humanité se dirige vers une crise écologique généralisée au cours du prochain siècle. Les thèses «catastrophiques» pointent du doigt la rigidité de l'économie capitaliste de surconsommation et maintiennent qu'il est improbable que des changements significatifs puissent être apportés sans qu'il y ait d'abord une catastrophe écologique majeure. Un des reproches faits le plus souvent à ces thèses - mis à part le fait qu'elles ne peuvent être prouvées - est qu'elles ignorent le potentiel du public dans la résolution des enjeux écologiques. Dans cet ouvrage, l'auteur se demande si les citoyens sont effectivement une source importante de changements vis-à-vis des menaces écologiques les plus critiques. En puisant principalement dans les théories émergentes du domaine de l'écopsychologie, l'auteur avance que l'individu est dans une grande mesure incapable de recevoir les connaissances écologiques et de faire des choix appropriés par rapport aux questions environnementales les plus cruciales. Il montre comment les citoyens sont aujourd'hui débordés dans leur vie quotidienne et comment leurs moyens de s'informer, principalement par les médias de masse, ne leur permettent pas de recevoir une présentation adéquate des enjeux écologiques globaux. L'auteur explore en plus la possibilité que les Occidentaux soient trop attachés psychologiquement à un style de vie de consommation et qu'une transformation radicale des structures socioéconomiques nécessaire pour contrer la dégradation de l'environnement représente une menace à la sécurité psychologique de la majorité de la population occidentale.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."