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Il n'existe pas d'échanges ou d'interactions qui ne soient émotionnellement colorés, fut-ce de manière infinitésimale. Le discours politique, et a fortiori électoral, n'échappe pas au phénomène.
Alors même que la politique démocratique moderne a cherché à se construire en limitant au maximum la légitimité des appels émotionnels, elle demeure fondamentalement un « partage du sensible ». Chaque moment de la vie politique est ainsi marqué par la diffusion de multiples messages visant à influencer les attachements et les répugnances, les espoirs et les peurs à l'égard des objectifs, des institutions ou des acteurs de la scène politique. Période d'intense production symbolique, l'élection présidentielle demeure particulièrement propice à l'activation d'émotions et la « persuasion émotionnelle » reste un passage obligé pour tous les candidats. Elle prend corps dans des mots, des symboles, des paroles, des gestes, des images et, plus généralement, dans tous les procédés discursifs (verbaux ou non verbaux) visant à exprimer l'émotion du candidat ou à solliciter chez les électeurs une réponse affective afin d'obtenir leur vote. Ce sont ces « rhétoriques affectives » produites par les candidats à la présidence de la République française entre 1981 et 2012 que ce livre s'attache à mettre en lumière et à comprendre. Il a pour ambition d'apprécier quelles logiques sociales et politiques incitent les candidats briguant la plus haute fonction de l'État à recourir à des appels émotionnels - de peur, d'espoir, d'indignation et de compassion - pour influencer le comportement électoral des citoyens auxquels ils s'adressent.
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