"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Embrasser l'inconnu est l'histoire d'une révolution intérieure. Ne trouvant pas de sens à son quotidien professionnel et voyant trop de résignation autour d'elle, le 1er mars 2015, Aurélie quitte tout : son job, son appartement, Paris, ses amis et sa famille. Elle se lance dans l'aventure pour aider les gens à renouer avec le bonheur et espère ainsi elle-même trouver sa voie. Elle entreprend alors un projet dont elle ne sait pas où il la mène et qui la guidera sur des chemins jusque-là inconnus. Elle voyagera à travers l'Europe, où elle fera sourire des milliers de personnes, puis prendra la route dans un ancien camion de pompier aménagé qui deviendra sa maison neuf mois durant. Jusqu'au jour où, alors qu'elle était partie pour aider les autres, elle trouvera le sens qu'elle avait toujours cherché à son quotidien.
Aurélie Delahaye a fait des études de droit puis une école de commerce. À sa sortie, elle range quelques-uns de ses rêves au placard et commence à travailler en entreprise. Elle passera par tous les types d'entreprises pour essayer d'y être heureuse : la grande boîte renommée, la PME familiale et la start-up à la pointe de la technologie. En vain. Depuis son entrée en école de commerce, elle se passionne pour l'improvisation théâtrale et se produit dans des petits théâtres parisiens. Le 1er mars 2015, elle décide de remettre ses rêves au coeur de son existence et fait de sa vie une improvisation en se lançant dans « Ordinary Happy People ».
Je pensais en ouvrant ce rapport d’enquête découvrir la vie et le quotidien de l’auteure sous la forme d’une histoire mais il est davantage écrit comme une autobiographie.
Personnellement je n’avais jamais lu d’autobiographie et je dois bien m’avouer que ce n’est pas un genre que j’apprécie…
Dans la logique, l’histoire est beaucoup trop centrée sur un seul personnage, moi qui aime découvrir tous les protagonistes d’une histoire j’ai été souvent frustrée…
Personnellement j’ai apprécié le fait que l’auteure nous fasse partager son quotidien, ses attentes, ses espoirs et ses peurs.
Malheureusement Aurélie Delahaye n’approfondit pas les choses. Il n’y a pas de détails concernant les lieux, les personnages rencontrés ou même ce qu’elle a pu ressentir. Selon moi tout reste en surface comme si l’auteure ne voulait pas trop en dire…
On est censé voyager avec l’auteure mais le manque de descriptions a fait que je suis restée tranquillement assise sur mon canapé sans arriver à m’imaginer les paysages que l’auteure a eu la chance de voir.
Pour les rencontres qu’elle a pu faire c’est la même chose, très peu de descriptions donc peu de possibilités de s’imaginer les physiques de ses personnages. C’est vraiment frustrant…
J’ai bien aimé les parties un peu plus « journal intime » que nous fait partager l’auteure, c’est intéressant et c’est d’ailleurs un peu décevant qu’il n’y en ait pas davantage. Finalement j’aurais peut-être plus apprécié ce rapport d’enquête si l’histoire avait été écrite sur le ton d’un roman et que l’auteure avait rajouté des parties plus personnelles sous la forme d’un journal intime. Ici les deux parties pourraient se mélanger sans qu’il n’y ait de distinction…
Le voyage en camion ne représente que la partie la moins importante de l’histoire. Je m’attendais aussi à ce qu’il soit davantage mis en avant et que l’auteure nous évoque plus en détail les changements qu’elle a effectués sur ce camion qui a partagé sa vie durant plusieurs mois. Malheureusement les modifications ne concernent que quelques pages et sont décrites trop sommairement...
Etant donné qu’il est question de voyage, de renouveau et de rencontres je m’attendais vraiment à découvrir un rapport d’enquête différent… J’aurai voulu voyager et voir des cultures et des personnalités différentes malheureusement l’auteure ne va pas assez au fond des choses et finalement nous n’avons qu’un bref aperçu de ce qu’elle a pu vivre.
Ce qui m’a aussi un peu surprise c’est qu’Aurélie Delahaye n’évoque pas les problèmes qu’elle a pu rencontrer en route. Selon l’histoire rapportée tout s’est bien déroulé… Sur la route, seule, avec un camion qui n’est pas neuf il aurait pu lui arriver quelques problèmes (panne, mauvaise rencontre, solitude...) mais ici ils ne sont pas du tout présents… C’est surprenant…
Les chapitres sont d’une bonne longueur. Le style de l’auteure est fluide et agréable à lire. Je pense que c’est un rapport d’enquête qui peut plaire aux personnes qui auraient envie de se lancer dans une aventure telle que celle-là mais il faut aussi garder à l’esprit que peut-être tout ne se passera pas aussi bien...
https://fais-moi-peur.blogspot.com/search/label/affaire%20n%C2%B0476
« Nous aurions pu nous résigner. Nous dire qu’il fallait apprendre à vivre raisonnablement, suivre la cadence. Mais nous ne l’avons pas fait. Nous, c’est toutes celles qui vivent à l’intérieur de moi : la rêveuse, la douce, la sensible, la petite fille, la cartésienne, l’aventurière, la rebelle, l’impatiente, la poète, l’énervée, l’écrivaine, l’angoissée, l’artiste, la triste, la féminine, la masculine aussi. »
Un livre à lire pour tous ceux et celles qui ne sont pas heureux dans leur boulot. Je ne dis pas qu’il faut tout quitter et partir sillonner les routes mais cela permet d’ouvrir les yeux sur le fait que d’autres horizons sont possibles, par des changements plus ou moins minimes dans son quotidien.
J’ai toujours été impressionnée par ces femmes qui voyagent seules, comme Cheryl Strayed ou Sarah Marquis dont je collectionne les livres, et Aurélie Delahaye a rejoint la liste.
A une époque où il est de bon ton de tout critiquer, Aurélie Delahaye, elle, a décidé de distribuer les sourires et un peu de bonheur.
Pour de vrai. Du plus profond de sa vérité à elle. Comme une fée, ou un lutin facétieux!
C’est l’histoire vraie donc et tellement inspirante d’une nana remplie de lumière qui va tout lâcher pour faire sourire les gens ! Pour offrir cette bienveillance qui manque tellement à notre époque.
Lassée d’une société qui ne lui ressemble pas, elle va partir vers ce fameux inconnu pour mieux se trouver.
Ainsi, un jour, à Berlin, elle se poste dans le métro avec ce panneau :
« Souriez avant d’entrer (et aussi après). »
Il suffit des réactions bienveillantes de la population berlinoise pour que tout commence vraiment !
Entre Lisbonne, Paris ou encore San Francisco, elle va créer « Ordinary Happy People » ! Elle va partir à la rencontre des sourires, des gens, les photographier et écrire sur ces rencontres via le net. Elle arpentera les villes avec ces panneaux incitant aux sourires. Entraînant des retours bienveillants et pétillants et des rencontres inoubliables. Comme lorsqu’on donne vraiment et qu’on récupère quelque chose d’encore plus grand en retour.
Plus que la forme (lié au récit qui n’est pas mon genre de prédilection), le fond m’a emporté. Comment résister à ce parcours, à cette nana, qui à son échelle a voulu vraiment contribuer à rendre le monde meilleur ! Cette nana qui a construit en quelques mois une véritable entreprise à donner de la joie.
Aurélie ne se retrouve plus dans sa vie parisienne, elle décide de tout plaquer et de partir, partir à la rencontre des autres, partir pour leur donner le sourire et pour enfin se sentir utile, se retrouver, être en accord avec elle-même. Là, je me suis dit: « Waouh! C’est beau! Mais faut avoir des c*** pour ça!! »! Car qui n’a jamais rêvé de tout plaquer pour aller vivre ailleurs, pour réaliser ses rêves?? Tous je pense mais très peu franchisse le pas. Aurélie, elle, l’a fait et j’en suis admirative surtout que son objectif est de rendre heureux les autres. Elle fait cette démarche d’un point de vue altruiste et cela est encore plus admirable car, comme Aurélie l’évoque dans son livre, dans notre société actuelle, nous courons après tout, nous ne faisons plus attention aux autres, à ce qui nous entoure… Et le travail, le monde du travail qui est sans cesse à la recherche du chiffre au détriment du bien être. Et notre société qui nous dit que nous existons qu’à travers un travail (la première question que les gens se posent est toujours: « tu fais quoi dans la vie? »). Aurélie en parle très bien à travers sa mère qui s’inquiète de ce qu’elle va dire à son entourage quand on lui demandera ce que fait sa fille dans le vie!! Pour son changement de vie, Aurélie s’est délestée de beaucoup pour n’avoir que l’essentiel et du coup, elle change radicalement sa manière de consommer et ça aussi, c’est « contraire à la société de consommation de nos jours »!!
Mais ce que je retiens le plus dans ce livre est la volonté, la volonté d’y croire, la volonté d’affronter, la volonté d’avancer. « Quand on veut, on peut », ce proverbe prend toute son essence avec Aurélie!! Et que dire de toutes ces rencontres qui croisent son chemin, qu’il lui donne le coup de pouce au bon moment, qu’il lui donne l’espoir, l’envie, le besoin. Ces rencontres qui lui prouvent qu’elle a bien fait et qui redonnent foi en l’autre! Et tous ces signes auxquels Aurélie a fait attention, les signes qu’elle a écoutés, les signes qui l’ont aidée à tracer sa route, à lui prouver qu’elle a pris le bon chemin malgré les difficultés, les peurs car Aurélie a abandonné tout confort et tout ce qui va avec! Aurélie ne regrette rien et cela me permet d’espérer et je me dis que tout est peut-être possible, que moi aussi, je vais peut-être trouver ma voie qui va enfin m’épanouir!
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !