Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

ELLE, voulait voir l'océan

Couverture du livre « ELLE, voulait voir l'océan » de Daniel Paraire aux éditions Daniel Paraire
  • Nombre de pages : (-)
  • Collection : (-)
  • Genre : (-)
  • Thème : Non attribué
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Fin septembre 1966, LUI, jeune homme d'une soixantaine d'années, aigri par les vicissitudes de la vie, décide d'entreprendre un voyage de chez lui jusqu'à l'île d'Oléron. Accompagné de son chien, il part à pied de l'Auvergne jusqu'en Charente maritimes à travers les chemins et les routes... Voir plus

Fin septembre 1966, LUI, jeune homme d'une soixantaine d'années, aigri par les vicissitudes de la vie, décide d'entreprendre un voyage de chez lui jusqu'à l'île d'Oléron. Accompagné de son chien, il part à pied de l'Auvergne jusqu'en Charente maritimes à travers les chemins et les routes secondaires. En chemin, il bouscule la monotonie des personnes rencontrées. Personnages hauts en couleur, parfois aussi solitaires que lui. Il est là, avachi dans son vieux canapé au cuir élimé dont la couleur vert initiale s'est changée en un vert délavé du fait de trop longues périodes d'oisiveté, à ressasser cette phrase maintes et maintes fois répétée dans sa tête « J'ai toujours rêvé de voir l'océan. » La maison est vide. Pas un tableau aux murs. Aucune photo hormis celle d'un chien. Oh ! Pas celle du chien en train de gémir sur son fauteuil, pris dans le tourbillon de ses rêves, mais celle de sa mère qu'il a dû faire piquer il y a six années maintenant. Les meubles rustiques poussiéreux attendent sans prendre ombrage de la couche de fines particules qui s'accumulent au fil des jours, la caresse d'un chiffon ou la pulvérisation d'une bombe nettoyante d'une main féminine. L'un des trois tiroirs est bancal, espérant quelques coups de marteau sur les pointes tête homme qui dépassent pour lui redonner un semblant de forme originelle. La table pleine de miettes semble implorer muettement à l'éponge de venir la débarbouiller. La vaisselle de la semaine se repose tranquillement dans l'évier crasseux pendant que les moisissures s'en donnent à coeur joie sur une vieille croûte de pain. Tout dans la maison sent la crasse et le renfermé. Un bruit lointain tire le chien de ses rêves de courses à travers champs et de poursuites de lapins de garenne myxomatosés. Un oeil s'ouvre, une oreille se tend. L'alerte est donnée.

Donner votre avis